Dernière mise à jour à 08h24 le 05/12
Le processus de réforme de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) débouchera sur une seule organisation sous-régionale en Afrique centrale d'ici 2023, a déclaré mardi à Xinhua Ahmad Allam-mi, secrétaire général de ladite organisation.
"Il y a dans la sous-région Afrique beaucoup d'institutions qui jouent les mêmes rôles. Prenez par exemple la CEEAC et la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale). Ces institutions, il est vrai, ne couvrent pas les mêmes pays, mais les six Etats membres de la CEMAC sont à l'intérieur de la CEEAC qui compte cinq autres pays", a déploré M. Allam-mi qui s'exprimait à l'issue d'une audience que lui a accordée le président tchadien Idriss Déby Itno.
"La réforme de la CEEAC s'inscrit dans le cadre de la rationalisation des institutions sous-régionales en Afrique centrale. Ça veut dire que dans les années qui viennent, nous allons tous être ensemble dans une même organisation comme la CEDEAO en Afrique de l'ouest", a ajouté l'ancien chef de la diplomatie tchadienne.
Créée en 1983, la CEEAC a pour mission de conduire le processus de coopération et d'intégration en Afrique centrale. Elle compte onze pays: Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, RD Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, et Tchad, dont Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Centrafrique, et Tchad constituent CEMAC.