Tunisie: le 1er Championnat d'Afrique féminin de pétanque et l'Open international de boule et pétanque à fin mars 2019

La capitale tunisienne abritera du 24 au 28 mars courant la première édition du Championnat d'Afrique féminin de pétanque ainsi que, juste après, du 25eme de l'Open international de Boules et pétanque du 29 au 31 du même mois, a-t-on appris jeudi auprès de la Fédération tunisienne de Boules et pétanque.

Selon la même source, pas moins de 160 athlètes issus de 22 pays prendront part à ces deux évènements d'envergures régionale et mondiale.

Le Championnat d'Afrique féminin de pétanque a convoqué plus de 70 athlètes représentants des pays africains comme l'Algérie, le Bénin, le Congo, le Côte d'Ivoire, Madagascar, le Maroc, le Mali et la Tunisie, pays hôte.

Quant à l'Open internaitonal de pétanque, des pays leaders dans cette discipline à l'instar de la France, l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, le Canada seront de la partie.

"L'Open internaitonal de boule et pétanque se veut en plein essor à l'internaitonal essentiellement en Europe et commence à l'être en Afrique (...) cet Open est devenu un rendez-vous incontournable", a souligné Mohamed Bedhif, président de la Fédération tunisienne de boules et pétanque.

M. Bedhif a tenu à préciser, lors d'un point de presse, que "la décision d'organiser ces deux tournois à Tunis City (à l'Ariana, une province de la banlieue nord de Tunis) a pour ambition de décentraliser l'événement (...) surtout que les travaux du boulodrome de la cité olympique d'El Menzah (à Tunis) n'ont pas encore pris fin".

A noter que ces deux événements s'inscrivent dans le cadre des cycles préparatoires aux prochaines échéances sportives mondiales en la matière. Les deux tournois auront lieu en présence pertinente de Claude Azema et Frédéric Ruis, président de la Fédération internationale de Pétanque et président de la Fédération internationale de Boule et pétanque, respectivement.

Pour le cas de la Tunisie, et malgré la bonne tradition de ce pays dans cette discipline, le côté financier reste encore le principal handicap qui amortit le décollage de ce sport : preuve en est, la contribution du sponsoring dans le financement de cette discipline ne dépasse pas la barre de 25%.