Dernière mise à jour à 16h20 le 07/08
Face au changement climatique et pour améliorer la sécurité alimentaire en Afrique, il est nécessaire de renforcer la résilience, a estimé la directrice générale adjointe de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), Maria Helena Semedo.
"Les agriculteurs ont toujours innové. Ce dont ils ont besoin, ce sont des politiques qui les protègent et renforcent leur résilience face au changement climatique", a déclaré Mme Semedo, lors d'un dialogue de leadership de haut niveau sur la sécurité alimentaire en Afrique organisé lundi et mardi à Kigali, au Rwanda.
En Afrique, les secteurs de l'alimentation et de l'agriculture comptent parmi les plus vulnérables face aux répercussions négatives du changement climatique, affirme la FAO.
Selon les dernières données de la FAO, la faim est en hausse dans presque tous les pays d'Afrique subsaharienne, faisant de l'Afrique la région avec la prévalence la plus élevée de sous-alimentation (presque 20%).
Cette situation s'explique principalement par les conflits et le changement climatique et est particulièrement préoccupante en Afrique de l'Est où 30,8% de la population, soit 133 millions de personnes, peine à se nourrir.
La possibilité d'atténuer ces risques en prenant des mesures concrètes, aussitôt que possible, et en concentrant les efforts sur la résilience a également fait partie des thèmes discutés lors de la conférence.
Les quelque 250 participants se sont engagés lundi à mieux soutenir les pays africains en vue d'accélérer les progrès visant à améliorer la sécurité alimentaire.
L'événement était parrainé par le gouvernement du Rwanda en partenariat avec la FAO, la Commission de l'Union africaine (UA), la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds international de développement agricole (FIDA) et la Banque mondiale.