Dernière mise à jour à 09h47 le 30/09
Le chef de l'Etat djiboutien, Ismail Omar Guelleh, a affirmé samedi que son pays est déterminé à défendre jusqu'au bout sa candidature au Conseil de sécurité de l'ONU pour la période 2021-2022.
Le président Guelleh a fait cette annonce lors d'une interview accordée à la Voix de l'Amérique (VOA) en marge de sa participation aux travaux de la 74ème Assemblée générale des Nations Unies qui se déroule à New York.
Selon lui, la conformité au principe de rotation est ce qui donne à son pays une certaine légitimité par rapport à l'adversaire kényan.
Il a exclu toutefois toute incidence négative que la rivalité entre les deux pays pourrait avoir sur leurs relations.
"Le Kenya est un pays de la région avec lequel nous entretenons d'excellentes relations de coopération basées sur l'entente et la compréhension mutuelle", a-t-il déclaré en substance.
Moins d'un moins seulement après avoir rejeté la décision de l'Union africaine (UA) validant la candidature du Kenya, à la place de la sienne, au poste de membre non-permanent du Conseil de sécurité pour la période 2021-2022, et annoncé par la même occasion son droit de maintenir sa candidature, Djibouti a entamé tout au long de ce mois de septembre une vaste campagne diplomatique en ce sens.
Le Président Guelleh a dépêché en effet des membres de son gouvernement dans plusieurs pays pour remettre une requête officielle de soutien à la candidature de Djibouti.
Ayant visé en majorité les pays du continent, cette campagne diplomatique aurait, selon une source de la présidence djiboutienne, reçu des réponses positives.
Pour rappel, Djibouti a rejeté le jeudi 22 août dernier la décision de l'UA qui a validé la veille la candidature du Kenya au poste de membre non-permanent du Conseil de sécurité pour la période 2021-2022.
Depuis, l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la Ligue des Etats Arabes (LEA) et l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI) ont apporté officiellement leur soutien à la candidature djiboutienne.