Dernière mise à jour à 13h39 le 04/12
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, est très préoccupé par l'intensification des frappes aériennes sur des zones civiles en Libye, qui ont essentiellement tué des femmes et des enfants, a déclaré mardi son porte-parole.
"Nous sommes très préoccupés par l'intensification des frappes aériennes dans les zones habitées par des civils au cours des derniers jours", a indiqué le porte-parole Stéphane Dujarric.
"Nous insistons sur le fait que les attaques aveugles sont interdites, et que toutes les précautions possibles doivent être prises pour éviter, ou au moins minimiser, les pertes civiles accidentelles et les dommages causés aux infrastructures civiles", a-t-il ajouté.
Il a rappelé à toutes les parties en conflit leurs obligations telles que stipulées par le droit humanitaire international.
"Le Bureau de la coordination des Affaires humanitaires a annoncé qu'un certain nombre de civils - surtout des femmes et des enfants - avaient été tués ces derniers jours par des frappes aériennes dans différentes régions du pays", a déclaré le porte-parole.
M. Dujarric a souligné que le Coordinateur humanitaire des Nations Unies en Libye, Yacoub El Hillo, était "consterné par ces attaques horribles, qui constituent une nouvelle violation flagrante du droit humanitaire international et des droits de l'homme".
La Libye compte encore plus de 300 000 déplacés internes, dont plus de 140 000 ont fui leur foyer à la suite des affrontements qui font rage à Tripoli, la capitale du pays, a ajouté le porte-parole.
De nombreuses factions ne cessent de s'affronter dans ce pays d'Afrique du Nord riche en pétrole.