Dernière mise à jour à 10h08 le 19/11
e ministre tunisien de la Santé Faouzi Mehdi a rassuré, mercredi lors d'une conférence de presse, qu'une légère stabilité a été observée au niveau de la propagation du COVID-19 et du nombre des décès depuis la mise en œuvre, au début du mois de novembre courant, des mesures de prévention-barrière contre le virus.
"Tourefois, le nombre des personnes contaminées et des décès reste encore élevé", a-t-il commenté.
D'après les chiffres, exposés par le ministre tunisien de la Santé, le taux de propagation du COVID-19 en Tunisie est actuellement de l'ordre de 145 nouveaux cas pour les 100.000 habitants durant ces derniers 14 jours.
Selon M. Mehdi, 1.342 cas de décès ont été enregistrés au cours du mois d'octobre dernier alors que le nombre des décès enregistré à la mi-novembre est de plus 905 pour un total de plus 2.400 cas de décès. Et d'ajouter que que certains hôpitaux connaissent moins d'encombrement à l'exception de quelques services de réanimation.
"Malgré la stabilité de la situation le nombre de patients admis dans les hôpitaux publics est encore élevé (soit 1.548 cas), avec une moyenne de 50 à 60 décès par jour", a-t-il regretté.
M. Mehdi s'est, par ailleurs, fait entendre que cinq équipes scientifiques étudient actuellement l'évolution de la situation épidémiologique dans le pays, signalant la nécessité de respecter les mesures de prévention pour contenir la pandémie: "au début du mois de novembre la capacité de la prise en charge des patients a augmenté de 24% pour les lits de réanimation et de 40% pour les lits d'oxygène", a-t-il fait savoir.
Selon le ministre de la Santé, la prise en charge des patients atteints du COVID-19 "a été intensifiée faisant recours au secteur privé, des syndicats, de l'ordre des médecins et des pharmaciens, en plus du renforcement des moyens de prévention individuels fournis au cadre médical, paramédical et administratif", a dit M. Mehdi.
Evoquant les vaccins anti-coronavirus, le premier responsable de la santé en Tunisie a affirmé que des professionnels étudient actuellement ce dossier qualifié de prioritaire: "tous les laboratoires étrangers concernés ont été contactés par le comité scientifique de lutte contre le COVID-19 pour ainsi prendre les mesures nécessaires et être fin prêts pour l'acquisition des vaccins, dans la coordination totale avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS)".
Il a par ailleurs informé qu'il a proposé de renforcer le budget du ministère de la Santé pour l'année 2021, par une enveloppe d'environ 2.855 millions de dinars (environ 1.038 millions de dollars), admettant que son ministère a réellement besoin de 20.000 personnes entre cadre médical, paramédical et corps administratif et technique.
M. Mehdi a, révélé, dans ce sens, que le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, avait déjà donné son aval pour recruter pas moins de 1.380 cadres médicaux et paramédicaux.