Dernière mise à jour à 10h08 le 07/05
La récente tournée virtuelle en Afrique du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken s'est avéré une nouvelle astuce politique de plus de la part de Washington pour creuser un fossé entre la Chine et l'Afrique.
Ce qui est assez intéressant à propos de cette tournée, c'est que M. Blinken, qui n'a jamais arrêté de débiter des clichés sur la soi-disant menace chinoise ou le piège de la dette afin de salir la Chine, a assuré que son pays ne demandait à personne de choisir entre les Etats-Unis et la Chine.
Mais la véritable intention derrière les paroles et les actes de Washington n'est que trop évidente. Les Etats-Unis tentent d'instaurer un jeu à somme nulle, de perturber la coopération sino-africaine et de promouvoir exclusivement les intérêts américains en Afrique. Toutefois, la Chine et l'Afrique ne tomberont pas dans ce piège de la pensée à somme nulle.
L'histoire montre de façon la plus fiable que la Chine et l'Afrique entretiennent une amitié durable. Les archives montrent que le célèbre navigateur chinois Zheng He s'est rendu en Afrique il y a environ 600 ans. La flotte qu'il dirigeait a échangé de la porcelaine, du thé et de la soie contre de l'ivoire et de l'ambre gris de façon équitable et amicale.
Les voyages de cet explorateur constituent un chapitre ouvert des échanges amicaux entre la Chine et l'Afrique. Le chemin de fer Tanzanie-Zambie, construit il y a plus d'un demi-siècle avec l'aide chinoise, et la coopération sino-africaine croissante aujourd'hui sont également de bons résultats de cette relation amicale.
Dans un contraste frappant, l'histoire des échanges entre les pays occidentaux et l'Afrique est pleine de méfaits appelés invasion et colonisation. Par conséquent, ces accusations infondées qui visent à provoquer un sentiment anti-chinois sont tout simplement vaines.
De plus, les relations sino-africaines continuent de se développer fortement. Au cours des vingt années écoulées depuis la création du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), le commerce bilatéral a été multiplié par 20, tandis que la valeur des investissements chinois en Afrique l'a été au centuple entre 2000 et 2017.
Les projets phares construits avec le soutien de la Chine ont largement favorisé la prospérité et le développement de l'Afrique. Ils ont créé un nombre énorme d'emplois au profit des populations locales tout en garantissant leur accès aux services de base tels que l'eau, l'électricité, les transports et l'apprentissage des compétences.
La Chine est le plus grand pays en développement du monde et a acquis une grande expérience en matière de réduction de la pauvreté. Elle est disposée à partager son expérience en matière de développement avec ses amis africains et d'autres pays en développement qui soutiennent la même aspiration à permettre à leur peuple de vivre mieux.
Une enquête récente menée dans 18 pays africains par Afrobaromètre a montré que jusqu'à 60% des Africains pensent que l'influence économique et politique de la Chine en Afrique est positive.
De nos jours, les échanges culturels et entre peuples des deux côtés sont en plein essor. De nombreux jeunes Africains rêvent d'aller en Chine pour y poursuivre leurs études et revenir ensuite aider à construire leur pays d'origine. Au fur et à mesure que davantage d'Africains viennent en Chine, ils ont la chance de voir la vraie Chine de leurs propres yeux et de réaliser que ce que le monde occidental leur a dépeint est faux et déformé.
En Afrique, de nombreux mots de sagesse disent comment l'humanité doit coopérer plutôt que de s'opposer. "La sagesse est comme un baobab, un individu seul ne peut l'embrasser", dit-on. De tels mots sont encore plus vrais dans le monde d'aujourd'hui, car aucun pays ne peut à lui seul faire face à des crises mondiales telles que le changement climatique, la pandémie de nouveau coronavirus et le terrorisme.
Dans ce monde en évolution rapide, la Chine et l'Afrique continueront sûrement à travailler ensemble et à avancer sur la voie de la construction d'une communauté de destin sino-africaine plus étroite.
Ceux qui s'accrochent encore au jeu à somme nulle et tentent de creuser un fossé entre la Chine et l'Afrique feraient bien d'économiser leurs forces.