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L'heure est venue de briser l'hégémonie du discours occidental

( le Quotidien du Peuple en ligne )

31.07.2013 à 13h55

Quand on lit les discours politiques récents des dirigeants occidentaux, on voit que la plus grande partie évoque l'économie nationale, capitale pour le maintien de leur domination. Cependant, si on lit entre les lignes, on voit qu'ils n'ont pas oublié leurs valeurs auxquelles ils souhaitent voir le monde adhérer. Le but réel de la manœuvre n'est pas de faire la promotion de ces valeurs, mais plutôt d'en faire des signes de mainmise sur les autres pays, leur permettant de maximiser leurs avantages.

Le président américain Barack Obama, lors du discours inaugural de son second mandat en janvier de cette année, a déclaré : « Nous soutiendrons la démocratie de l'Asie à l'Afrique, de l'Amérique au Moyen-Orient, parce que nos intérêts et notre conscience nous dictent d'agir en faveur de ceux qui aspirent à la liberté ». Notez bien : Barack Obama a sciemment mentionné les « intérêts » avant la « conscience », et cette « conscience » est généralement alimentée en achetant certains « démocrates », guettant le bon moment pour utiliser les problèmes que nous connaissons dans notre marche en avant pour susciter des vagues, afin de concrétiser leur rêve de « soldat vainquant l'ennemi sans combattre ». Un groupe de réflexion occidental avait conclu que l'Union soviétique avait en grande partie été ruinée par une « vague ». Ne négligeons absolument pas cela, et ne nous laissons pas embrouiller par les remarques de soi-disant amis. Bien sûr, cela ne doit pas nous empêcher d'apprendre de l'Occident et de s'ouvrir aux bonnes choses.

La situation actuelle est à l'avantage de la direction que nous prenons. Cette situation peut être divisée en deux parties, une réelle et une imaginaire. Du côté réel, les États-Unis ont mené deux guerres coûteuses, et aujourd'hui ils connaissent une crise économique; quant à l'Europe, elle n'est pas encore sortie de la crise de la dette souveraine. Pour faire bref, l'Occident n'a plus guère de capitaux pour maintenir sa domination « démesurée », et il ne peut que voir, avec un sentiment de faiblesse, de culpabilité et d'impuissance, la montée en puissance de la Chine et d'autres pays émergents. Du côté imaginaire, la « démocratie », les « droits de l'homme » et la « liberté » et autres concepts de grande envergure avaient, il y a 30 ans, une aura « sacrée », et des pays du monde non-occidental dont l'économie ne s'était pas améliorée les admiraient depuis longtemps, certains les considérant même comme une sorte de « livre saint ». Cependant, une trentaine d'années après, cette aura s'est fanée, et les gens se demandent : si la démocratie de style occidental est si bonne, après l'avoir apprise, comment se fait-il que la situation actuelle soit ainsi ? Après toutes ces « révolutions de couleur », pourquoi certains pays, et l'Irak, l'Afghanistan, sont-ils toujours plongés dans de tels troubles ? Ces problèmes ont amené des gens à se livrer à une profonde réflexion. Par exemple, un ancien membre du parlement des Emirats Arabes Unis, M. Awadhi, a écrit ceci le 14 novembre dans le journal « Nouvelles du Golfe » : « Pendant près de 200 ans, la mesure standard des progrès d'un pays a été sa capacité d'occidentalisation Aujourd'hui, la Chine a largement changé cette notion ».

Aujourd'hui, nous avons davantage de raisons de sortir du système hégémonique occidental, et de construire un discours autonome. Depuis longtemps déjà, il y a toujours quelqu'un pour dire que la Chine est « à la traîne dans ses réforme politiques », et peu importe le changement, peu importe les résultats obtenus, cela restera de toute façon toujours inférieur aux normes américaines. Il s'agit d'une hégémonie occidentale typique, mais cela n'empêche pas certains d'être prêts à en devenir les prisonniers et les esclaves. La Chine est la Chine, pourquoi devrait-elle devenir comme les Etats-Unis? De toute façon, la Chine ne deviendra jamais comme les États-Unis. Si la voie, le système, la théorie adoptés par la Chine ont amené ce grand renouveau de la nation chinoise, c'est parce qu'ils ont bénéficié de l'accueil et du soutien sincères de la plupart des gens. Lin Yifu, qui a travaillé à la Banque mondiale pendant quelques années, a déclaré aux journalistes, après être revenu, qu'il avait autrefois songé à utiliser les « recettes magiques » de l'Occident pour aider au développement de l'économie chinoise, avant de se rendre finalement compte que l'Occident n'était pas « magique », et que même, au contraire, certains pays et régions qui n'ont pas suivi le modèle classique occidental se sont tout de même développés. De toute évidence, il en va de l'économie comme de la politique. Les peuples les plus prometteurs du monde sont forts d'esprit, ont une pensée indépendante, et dans la pratique, s'efforcent constamment de rassembler les gens de talent. Tels est un peuple, tel est un pays.

Aujourd'hui, pour la Chine, c'est l'heure, du point de vue de la théorie, de faire émerger le nouveau modèle d'une nouvelle époque, et de voir comment elle s'efforcera d'y parvenir.

Zhan Dexiong

Le Quotidien du Peuple, Edition outre-mer (31 juillet 2013, 01 édition)

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