Les présidents ivoirien et burkinabé, Alassane Ouattara et Blaise Compaoré, ont signé mardi à Yamoussoukro (centre, 230 km d'Abidjan) 19 accords de coopération dans le cadre de la 3ème Conférence au sommet du Traité d'amitié et de coopération entre leurs deux pays et ont envisagé d'adjoindre de nouveaux axes à ces accords.
Ces accords qui mentionnent en bonne place l'interconnexion des infrastructures routières, ferroviaires, des télécommunications, de l'électricité entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso vont intégrer de nouveaux axes de coopération, notamment la facilitation du transport et du transit aux frontières communes, la création d'un cadre de concertation entre les experts et hauts fonctionnaires de la sécurité, la coopération militaire et technique, la lutte contre la traite transfrontalière d'enfants.
"Le document cadre ainsi adopté a été le ferment d'engagements pris en commun en 2009 à Abidjan puis en 2011 à Ouagadougou pour la réalisation de projets intégrateurs visant principalement la consolidation de la coopération transfrontalière, le renforcement des échanges commerciaux, le développement du secteur rural et de celui des transports, à travers l'édification de grandes infrastructures routières et ferroviaires", a rappelé le président Compaoré à l'ouverture du sommet.
Quant au président Ouattara, il a tout aussi laissé transparaître son adhésion aux nouveaux axes à intégrer au Traité signé en 2008.
"J'ai foi qu'ensemble, comme nous avons su le faire par le passé, que nous donnerons le coup de départ d'une nouvelle étape, à l'amorce d'un nouveau cycle de développement de nos relations, que nous souhaitons davantage tournées vers plus de croissance, de développement et de bien-être de nos populations", a-t-il déclaré.
Un communiqué final doit sanctionner le conseil des ministres conjoints que doivent présider les deux chefs d'Etats.