L'influence des sites officiels du gouvernement chinois reste faible, ce qui s'explique en partie par le manque d'interaction avec le public et les problèmes techniques, selon un récent rapport.
Face aux nouveaux médias, tels que weibo (le twitter chinois) et WeChat, qui prennent de plus en plus d'ampleur, les sites officiels du gouvernement n'ont que peu de visiteurs et peu d'influence, révèle une étude conjointement menée par l'Association de l'Industrie de l'Information de Chine et le Centre national d'Information.
L'étude est basée sur près de cent sites officiels des gouvernements central et provinciaux et sur plus de quatre cents sites au niveau municipal.
Initié en 1999, le projet du gouvernement en ligne a permis de connecter les sites Internet de tous les départements ministériels et des gouvernements provinciaux, ainsi que ceux de 99% des gouvernements municipaux et de 85% des gouvernements du district, offrant ainsi au public un accès à l'information et aux services gouvernementaux sur Internet.
Toutefois, certains gouvernements territoriaux ne publient pas les informations en temps opportun et gardent même le silence sur certains problèmes. Certaines informations essentielles ne sont pas publiées, tandis que les informations publiées sont souvent de peu d'importance.
Le délais de publication des informations doit être amélioré, a suggéré Lei Qiang, professeur de l'Ecole nationale d'Administration (ENA) de Chine.
Le Conseil des Affaires d'Etat, gouvernement central, a publié une circulaire en octobre, promettant d'améliorer la transparence de l'information et de mieux répondre aux préoccupations du public.
Les informations doivent être publiées de manière active, opportune, complète et exacte, stipule la circulaire, selon laquelle la transparence de l'information est une importante mesure pour renforcer la crédibilité du gouvernement et préserver le droit du peuple de savoir et de superviser le gouvernement.