Les employés des secteurs privé et public grecs sont descendus dans les rues en grèves en signe de protestation contre la politique d'austérité mercredi alors que les créditeurs internationaux ont repris leurs audits préalables à un nouvel allongement du plan de sauvetage du pays.
Les bureaux gouvernementaux, les écoles et tribunaux étaient fermés à l'échelle nationale, les ferrys sont restés à quai et plusieurs vols ont été interrompus, pendant que les manifestants prenaient part aux rassemblements organisés par les deux principaux syndicats des employés des secteurs public et privé ADEDY et GSEE . Il s'agit de la quatrième grève générale d'une durée de 24 heures cette année en Grèce.
Selon la police, les taux de participation sont restés faibles à cause des fortes pluies. Environ 10 000 protestataires ont battu le pavé des rues d'Athènes criant des slogans anti-austérité, tandis que d'autres rassemblement symboliques similaires ont été également organisés dans des villes du pays
Au moment de la nouvelle grève, les inspecteurs de la Troïka (FMI,Commission européenne et Banque centrale européenne) ont commencé un nouveau cycle de pourparlers avec les responsables du gouvernement grec sur les prérequis nécessaires à un allongement de plus de financement à la Grèce dans les prochains mois et semaines, faisant pression pour que soient prises des mesures supplémentaires afin de réduire l'écart fiscal qui atteindra 2,5 milliards d'euros (3,4 milliards de dollars US) en 2014 d'après les responsables étrangers et 500 millions d'euros, selon Athènes.
"Nous continuerons de protester aussi longtemps que le gouvernement continuera sur cette voie désastreuse menant à une impasse," ont déclaré ADEDY et GSEE, appelant à un modèle de croissance différent qui allège la pression sur la société grecque.