La Chine a réfuté mardi les accusations d'une société américaine de sécurité informatique concernant un hacking chinois contre des pays européens avant le sommet du G20 en septembre.
D'après des médias citant des recherches effectuées par la la société FireEye, des hackers chinois se seraient infiltrés dans le réseau informatique des ministères des Affaires étrangères de cinq pays européens et auraient envoyé des courriers contaminés au personnel.
"Des sociétés américaines de sécurité informatique aiment à agiter le spectre d'une soi-disant cyber-menace chinoise. Mais leurs soi-disant preuves ne sont jamais suffisantes et sont souvent mises en question par les professionnels", a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hong Lei lors d'un point de presse régulier.
Il a réitéré que la Chine sauvegarderait résolument la cyber-sécurité et qu'elle était opposée à toute forme de hacking.
La Chine a élaboré des lois contre ces comportements et a travaillé avec la communauté internationale pour lutter contre la cyber-criminalité, a ajouté le porte-parole.