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La Chine rejette l'appel au dialogue de Shinzo Abe

( Xinhua )

24.01.2014 à 13h58

La Chine a rejeté jeudi l'appel du Premier ministre japonais Shinzo Abe à mener des discussions avec les dirigeants chinois, arguant que cet appel n'était pas sincère.

"Nous avons fait part à plusieurs reprises de notre position. Le dirigeant japonais ne peut pas rêver de mener des discussions stériles et refuser en même temps de reconnaître ses erreurs et continuer de faire des remarques désobligeantes sur la Chine", a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Qin Gang lors d'une conférence de presse régulière.

Les dirigeants chinois sont très occupés et préfèrent consacrer du temps à des choses plus significatives et plus utiles, a-t-il ajouté.

"Abe ferme lui-même la porte au dialogue avec les dirigeants chinois", a affirmé le porte-parole, ajoutant que la partie japonaise devait reconnaître ses erreurs, s'engager sur une nouvelle voie et améliorer ses relations avec ses voisins en prenant des actions concrètes.

Shinzo Abe s'est rendu en décembre dernier au sanctuaire Yasukuni où sont honorés 14 criminels de guerre de Classe-A de la Seconde Guerre mondiale, suscitant de fortes protestations de la part de la Chine et de la République de Corée, ainsi que les critiques de la communauté internationale. Cette visite a détérioré davantage les relations de Tokyo avec Beijing et Séoul.

Afin de justifier son action, Shinzo Abe a expliqué mercredi lors du forum de Davos que son "hommage aux âmes des défunts" devait être considéré comme "quelque chose de tout à fait naturelle pour tout dirigeant de n'importe quel pays du monde".

M. Qin a critiqué cependant les propos de Shinzo Abe, l'appelant à se mettre à la place des peuples victimes.

"Si le dirigeant japonais était le descendant de victimes de la Seconde Guerre mondiale, ou de prisonniers de guerre et civils contraints au travail forcé et d'esclaves sexuels, ou de victimes des tests bactériologiques menés par l'unité japonaise No. 731 sur des hommes en Chine à partir des années 1930 et jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, visiterait-il quand même le sanctuaire Yasukuni?" a-t-il lancé.

M. Qin a ajouté que le sanctuaire était autrefois un instrument spirituel et le symbole du militarisme japonais, et que la réelle intention de Shinzo Abe était de glorifier l'agression et de remettre en cause l'ordre mondial d'après-guerre.

La Chine a pris note du fait que cinq des six grands journaux japonais s'étaient opposés à l'acte de Shinzo Abe. Comment Abe peut-il gagner la confiance des voisins du Japon et du monde, si les journaux locaux n'ont pas confiance en lui, a noté le porte-parole.

Il a appelé le Japon à faire face à et à tirer les leçons de l'histoire.

M. Qin a également appelé Shinzo Abe à soutenir un discours de l'ancien Premier ministre Tomiichi Murayama, qui a déclaré que la domination coloniale et l'agression du Japon avaient causé beaucoup de torts et de souffrances aux peuples de nombreux pays, particulièrement en Asie, et qu'aucune erreur de ce genre ne devait se reproduire.

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