Flash :

Yahoo licencie son directeur d‘exploitation qui part avec 60 millions de Dollars SFR lance sa nouvelle box avec Google Play Procès d'une adolescente qui avait poussé une camarade sous le RER Londres a-t-elle vraiment détrôné Paris en tant que ville la plus visitée du monde ? La NSA a récupéré 200 millions de SMS pris au hasard chaque jour dans le monde entier L'acteur Pierre Niney devient l'égérie de la maison de couture Yves Saint Laurent Google va travailler sur une lentille de contact destinée aux diabétiques Les arrière-pensées de la visite de Shinzo Abe en Afrique Les arrière-pensées de la visite de Shinzo Abe en Afrique Nouveau logo pour le Quotidien du Peuple en ligne La relève de l’art chinois Une femme comparait en justice en Californie pour port de Google Glasses au volant Un agriculteur mécontent décharge des tonnes de fumier devant le parlement français Un programme varié pour le cinquantenaire des relations sino-françaises Début du Chunyun de cette année, qui devrait enregistrer 3,62 milliards de voyages La Russie et l'UE se lancent dans la « diplomatie du Dollar » en Ukraine Les vacances, un moment stressant pour les célibataires Savourez le canard du Jiangxi China Mobile lance la 4G pour iPhone Fermeture à Hangzhou de plusieurs établissements privés au bord du Lac de l'Ouest

Beijing  Ensoleillé~Très nuageux  6℃~-4℃  City Forecast
Français>>Opinion

Les arrière-pensées de la visite de Shinzo Abe en Afrique

( le Quotidien du Peuple en ligne )

17.01.2014 à 17h12

Le 10 janvier, le Premier ministre japonais Shinzo Abe est arrivé en Afrique de l'Ouest dans la capitale ivoirienne, Abidjan, et commencé sa visite dans trois pays du Continent Noir (Côte d'Ivoire, Mozambique et Ethiopie). Avec lui sont venus quelque 50 grands dirigeants d'entreprises.

Du point de vue de M. Abe, sa visite en Côte d'Ivoire semble à première vue un voyage de diplomatie économique. A Abidjan, en Côte d'Ivoire, M. Abe a non seulement rencontré le président Ouattara, mais également vu les dirigeants de 11 pays de la CEDEAO, qui compte 15 Etats membres. M. Abe a tendu la main, accordant 83,4 millions de Dollars US au projet d'assistance aux réfugiés du Sahel, et 7,7 millions de Dollars US à la Côte d' Ivoire. Shinzo Abe a également déclaré aux médias locaux que le Japon était très intéressé par le grand marché de l'Afrique de l'Ouest.

Certains considèrent que le voyage de M. Abe a pour but principal la diplomatie économique, avec pour objectif les ressources énergétiques et minérales de l'Afrique. Cet argument n'est pas sans fondement, mais on peut craindre que ce ne soit pas le but principal du voyage de M. Abe. Il est à noter que depuis 2009, la Chine est devenue est devenue le plus grand partenaire commercial de l'Afrique pendant quatre années consécutives. La part de la Chine du commerce en Afrique représente 13,5%, tandis celle du Japon n'est que de 2,7% seulement. Le Japon souhaite voir une augmentation rapide de sa part du commerce en Afrique, mais ce n'est pas une chose qui peut être faite du jour au lendemain. En outre, les projets d'aide japonais aux pays africains sont généralement de petits projets, et n'apportent pas une grande contribution au développement économique de l'Afrique. Donc, on ne peut exclure que les engagements commerciaux de M. Abe pendant son voyage ne sont pas autre chose qu'une feinte, et finalement beaucoup de bruit pour pas grand-chose.

Alors, quel est le but principal de ce voyage de Shinzo Abe ? On peut penser qu'il y en a pour l'essentiel deux : la promotion de son soi-disant « pacifisme actif » et le lobbying auprès des pays africains pour qu'ils soutiennent le Japon pour devenir membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU.

Le « pacifisme actif » de Shinzo Abe est bien connu. Son but est de modifier la constitution pacifiste du pays, permettant ainsi au Japon de se lancer sur la voie dangereuse de l'expansion militaire à l'extérieur. Ce que M. Abe appelle la « paix » n'est en fait pas autre chose qu'un prétexte, le fond de sa pensée est de s'engager activement sur la route du militarisme. Bien sûr, tout cela n'a pas été dit ouvertement, tout ce qu'il veut est tromper les pays africains pour leur faire croire qu'il est un ange de la paix, poussant ainsi les pays africains à soutenir l'élection du Japon en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU. A ce moment-là, il pourra alors agir à sa guise.

Comme nous le savons tous, l'année prochaine, l'ONU va célébrer son 70e anniversaire. Du point de vue du Japon, la demande d'une réforme de l'Organisation des Nations Unies consiste surtout à mettre en œuvre les réformes nécessaires pour étendre le nombre de membres permanents du Conseil de sécurité, et pour le Japon c'est également là une excellente occasion d'essayer d'y entrer. Par conséquent, il n'y a rien d'étonnant à ce que depuis qu'il est arrivé au pouvoir, Shinzo Abe n'a pas cessé de voyager, visitant plus de 20 pays. Lors de ce voyage en Afrique, l'activité la plus importante est toujours restée le lobbying auprès de ces pays pour qu'ils soutiennent le Japon dans ses ambitions. Car ce n'est qu'en devenant membre permanent du Conseil de sécurité que le Japon pourra renforcer sa voix sur la scène internationale, faisant de lui une puissance politique et militaire, et ainsi contenir le développement de la Chine, afin de réaliser son ambition de dominer l'Asie et le monde.

Pour ce voyage en Afrique, le Japon a également procédé à une soigneuse sélection des pays à visiter. Le premier est la Côte d'Ivoire, un pays d'expression française, suivie par le Mozambique, un pays lusophone, et enfin l'Ethiopie, où l'usage de la langue anglaise est assez répandu. On peut dire que trois grandes régions linguistiques de l'Afrique ont vu la visite de Shinzo Abe. Est-ce une coïncidence ? Certainement pas. Tout cela a été soigneusement planifié, le but st de la visite de M. Abe dans ces trois pays est de faire rayonner l'influence japonaise sur d'autres pays africains, et par le biais de quelques petites faveurs, gagner les suffrages des pays africains.

Mais M. Abe oublié une chose : pendant la Seconde Guerre mondiale, les Japonais ont, dans ce qui était alors l'Indochine française, capturé de nombreux soldats français d'origine africaine, qui ont été enfermés dans les tristement célèbres « camps de la mort de prisonniers de guerre», et la cruauté dont ils ont fait preuve a coûté la vie à de nombreux Africains internés dans les camps japonais. Ce qui fait que les Africains se montrent prudents face au refus permanent du Japon de reconnaitre les crimes commis pendant la Seconde Guerre mondiale. Face au petit jeu de Shinzo Abe, les Africains ne sont pas dupes.

Par conséquent, les résultats du voyage de M. Abe en Afrique risquent fort d'être limités. Parce qu'avec le temps les gens sauront reconnaître qui est un véritable ami de l'Afrique, et découvriront peu à peu le véritable but des manœuvres de Shinzo Abe sur ce continent.

Articles recommandés:

Miss Venezuela 2004 et son mari retrouvés assassinés

Hong kong et la plus grande mosaïque de sushis au monde

Kate Middleton fête ses 32 ans avec ses proches et amis

Disparition de Run Run Shaw pionnier du cinéma en Asie

Les 10 princesses les plus belles et les plus élégantes du monde

Les chiens seraient guidés par une boussole interne pour faire leurs besoins

Une nouvelle technologie de purification de l'air dévoilée par la Chine

Le deuxième distributeur automatique de Bitcoin du monde à Hong Kong

L'amende de Zhang Yimou fixée à 7,48 millions de Yuans



  • Nom d'utilisateur
  • Anonyme

Sélection de la rédaction

Les Articles les plus lus |Sondage

Pages spéciales