Dernière mise à jour à 13h29 le 29/08
Des soldats japonais de la Seconde Guerre mondiale ont perpétré de manière systématique le viol collectif de Chinoises, selon les aveux d'un criminel de guerre publiés vendredi par le Bureau national des archives.
Kazue Kanazawa a violé lui-même au moins trois Chinoises et a établi une "station de viol" où une quinzaine de soldats japonais ont violé en bande deux Chinoises, explique-t-il dans une confession datant de 1954. Ces aveux s'inscrivent dans le cadre de la publication de documents de ce genre par le Bureau national des archives, alors que la Chine marque le 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Kazue Kanazawa, posté dans la province chinoise du Henan (centre) de 1943 jusqu'à sa capture en août 1945, a également cruellement torturé trois civils chinois, avant de finalement les poignarder à mort sur ordre de ses supérieurs, afin de montrer à de nouvelles recrues comment utiliser une épée.
Durant l'interrogatoire de deux hommes et d'une femme en 1944, Kazue Kanazawa a brûlé le nez de chacun des hommes avec une bougie et pressé des bâtonnets d'encens incandescents sur les fesses nues de la femme, selon la confession.
Il les a poignardés à mort deux jours plus tard.