Dernière mise à jour à 15h16 le 22/10
Le projet de rénovation d'un camp de concentration japonais pour citoyens chinois et prisonniers de guerre situé à Taiyuan, capitale de la province chinoise du Shanxi (nord), et datant de la Seconde Guerre mondiale s'est achevé cette semaine.
Les autorités locales ont prévu de faire du camp de Taiyuan un musée, et les ouvriers ont consolidé les bâtiments endommagés et nettoyé les débris.
Ce projet, dont le coût s'élève à deux millions de yuans (315.000 dollars), avait commencé début août, dans le cadre des commémorations du 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
De 100.000 à 120.000 Chinois ont été emprisonnés dans ce camp construit en 1938. Certains ont été exploités comme travailleurs forcés, et d'autres ont été tués. Les Japonais ont utilisé nombre de prisonniers comme cobayes vivants dans le cadre d'expériences biologiques.
Depuis la fin de la guerre, les bâtiments du site étaient utilisés comme entrepôts par une usine de machines.
"La rénovation n'est que la première étape, et la prochaine est l'utilisation de ce site historique pour aider les jeunes à tirer les leçons du passé et à chérir la paix d'aujourd'hui", a indiqué Liu Linsheng, qui a écrit un livre inspiré des expériences de son père, l'un des prisonniers du camp.
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