Dernière mise à jour à 16h10 le 20/01
«La visite d'Etat du président Xi Jinping en Iran va grandement favoriser le développement des relations entre les deux pays», a souligné Mohammad Marandi, directeur de la Faculté des études mondiales de l'Université de Téhéran, dans une interview accordée au Quotidien du Peuple.
Avec la croissance de son influence, la Chine va prêter plus d'attention aux affaires du Moyen-Orient. Se trouvant au carrefour de l'Europe, de l'Asie et de l'Afrique, cette région connaît actuellement une situation très complexe, caractérisée non seulement par des conflits internationaux, mais aussi par l'existence de plusieurs forces extrémistes, a estimé Marandi. En tant que pays important du Moyen-Orient, l'Iran doit mettre à niveau ses coopérations avec la Chine sur le plan politique et économique. «Nos deux pays ont besoin l'un de l'autre», a-t-il fait remarquer.
«Les échanges amicaux et constants entre les deux nations remontent à l'époque du croisement des deux civilisations», a souligné le chercheur. Riche en ressources naturelles, l'Iran par sa population est une grande nation et bien éduquée, gardant des liens harmonieux avec ses pays voisins. Pour la Chine, ce pays représente un marché énorme et stable. D'ailleurs, ses précieuses réserves de pétrole et de gaz transformeront définitivement la structure actuelle de l'économie mondiale, une fois de retour sur le marché mondial de l'énergie.
«Le pétrole et le gaz peuvent être acheminés en Chine, soit par le golfe Persique ou par voie terrestre depuis l'Asie centrale. Si l'on choisit ce dernier moyen, la coopération sino-iranienne profitera également au développement des économies asiatiques centrales. En résumé, cette coopération bilatérale est non seulement bénéfique aux deux pays, mais créera un effet d'entraînement dans d'autres pays notamment sur le plan politique, économique et culturel».
« L'Iran se doit de renforcer ses liens économiques et commerciaux avec la Chine», a déclaré Mohammad Marandi. A ses yeux, la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII) constitue un complément utile à l'ordre financier international. Elle suivra de plus près les besoins réels des pays asiatiques, pour que les habitants de ces nations puissent aussi profiter d'une belle prospérité. «J'espère que la BAII sera propice à la réalisation des grands projets irano-chinois, comme l'exploitation de pétrole et de gaz, la construction des infrastructures», a-t-il confié.
«La coopération économique et commerciale entre les deux nations doit encore s'améliorer. Sur le plan personnel, les habitants de nos pays méritent une meilleure compréhension mutuelle », a noté le doyen de la faculté, en préconisant davantage d'échanges entre les deux peuples dans les médias, le monde universitaire et culturel, constituant une bonne base de coopération entre les deux parties.
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