La Chine défend sa position sur la question de la mer de Chine méridionale

La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a défendu mercredi la position de la Chine sur la question de la mer de Chine méridionale, en rejetant les critiques des Etats-Unis, du Japon et de la presse occidentale.

Mme Hua a indiqué, lors d'un point presse régulier, que les activités de construction de la Chine sur ses îles et récifs avaient commencé fin 2013 et visaient la sauvegarde de sa souveraineté et de ses droits.

"Les constructions par la partie chinoise en mer de Chine méridionale ont eu lieu après les travaux de construction sur les îles chinoises illégalement occupées par d'autres pays", a-t-elle justifié.

La stratégie américaine de "rééquilibrage de l'Asie-Pacifique" et l'arbitrage sur les problèmes en mer de Chine méridionale initié par les Philippines ont également eu lieu plus tôt que ces constructions effectuées par la Chine.

Le commentaire de la porte-parole chinoise est intervenu après que John Kerry, secrétaire d'Etat américain, a déclaré que les actions chinoises en mer de Chine méridionale et en mer de Chine orientale risquaient de créer une "poudrière".

Mme Hua a ajouté toutefois que l'augmentation du déploiement militaire et des activités des Etats-Unis dans la région avaient multiplié les tensions.

Elle a également critiqué le Japon d'avoir relancé l'affaire de la mer de Chine méridionale à la veille du sommet du G7. "Quand l'économie mondiale fait face à une situation compliquée, le sommet du G7 doit se concentrer sur la gouvernance économique internationale et la coopération", a-t-elle poursuivi.

De plus en plus de pays et d'organisations internationales ont exprimé leur compréhension et leur soutien envers la position chinoise sur la question de la mer de Chine méridionale, a ajouté la porte-parole.

Mme Hua a salué la position "juste et impartiale" de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) en la matière.

Les ministres des AE des pays membres de l'OCS ont déclaré qu'ils étaient contre une internationalisation de l'affaire de la mer de Chine méridionale et une ingérence externe à cet égard, selon un communiqué de presse publié mardi.