Dernière mise à jour à 08h32 le 23/02
La Chine accueille favorablement le rôle de l'ONU dans le règlement de la crise syrienne, a déclaré mercredi à Genève l'envoyé spécial du gouvernement chinois pour la Syrie, Xie Xiaoyan.
Il a tenu ces propos à l'issue de sa rencontre au Palais des Nations à Genève avec l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura.
Lors de la rencontre, les deux parties ont échangé les points de vue sur le prochain cycle de négociations sur la Syrie qui débutera jeudi à Genève.
"La reprise des pourparlers de paix sur la Syrie doit observer strictement la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l'ONU et redoubler d'efforts pour renforcer la confiance mutuelle, afin de faire avancer le plus tôt possible le processus de paix en Syrie", a indiqué M. Xie.
La Chine espère également que la délégation de l'opposition syrienne pourrait regrouper plus de parties de l'opposition afin d'être plus représentative, et elle est prête à coopérer étroitement avec toutes les parties concernées de la communauté internationale pour trouver une solution à la crise syrienne, a fait remarquer l'envoyé spécial chinois.
De son côté, M. de Mistura a indiqué que la reprise des pourparlers de paix sur la Syrie à Genève constituait une étape importante pour la mise en application de la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l'ONU.
"Il ne serait pas temps de parvenir à un accord, mais il est temps de reprendre les négociations", a-t-il indiqué.
En tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU et membre important du groupe international de soutien à la Syrie, la Chine maintient de bonnes relations avec toutes les parties intéressées et joue un rôle positif et constructif dans le processus de paix en Syrie, a souligné M. de Mistura.
Un nouveau cycle de pourparlers de paix sur la Syrie doit reprendre jeudi à Genève, qui se concentrera sur les questions relatives à la gouvernance, à la nouvelle Constitution et aux élections en Syrie, conformément à la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l'ONU.
Les négociations de paix sur la Syrie à Genève avaient été suspendus en avril 2016 pour raison de profondes divergences entre les différentes parties syriennes, avant la reprise sans grande percée en janvier à Astana. La crise en Syrie a déjà fait plus de 310 000 morts et des millions de déplacés.