Dernière mise à jour à 10h47 le 15/07
Les pourparlers de paix sur la Syrie à Genève sous l'égide de l'ONU constituent une étape importante dans le processus visant à trouver une solution politique au conflit syrien, et il est important de maintenir de manière durable le processus de paix, a déclaré vendredi Xie Xiaoyan, envoyé spécial du gouvernement chinois pour la Syrie, lors d'une interview accordée à l'agence Xinhua.
La Chine soutient le rôle de médiation de l'ONU et elle est prête à apporter sa contribution pour que les négociations puissent obtenir des résultats concrets au plus tôt possible, a indiqué M. Xie.
"Il existe encore de graves divergences entre le gouvernement syrien et l'opposition", a-t-il poursuivi, soulignant la nécessité de travailler étape par étape pour traiter d'abord les problèmes relativement simples afin de trouver plus de consensus et d'accumuler la confiance mutuelle entre les parties concernées.
Il s'agit de la quatrième mission à Genève de l'envoyé spécial chinois. Selon lui, une autre priorité pour les pourparlers est de consolider le cessez-le-feu en Syrie.
"Les fruits de phase sont nécessaires pour donner la confiance aux deux côtés des négociations et à la communauté régionale et internationale", a-t-il estimé.
Il est également important d'adhérer au principe de l'autodétermination dans le processus politique sur la question syrienne, c'est-à-dire de laisser le peuple syrien décider de son avenir, a noté l'envoyé spécial.
Arrivé à Genève tôt cette semaine, M. Xie a rencontré respectivement l'envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, les délégations du gouvernement syrien et de l'opposition, ainsi que des représentants d'autres puissances régionales et internationales.
Le nouveau cycle des négociations intersyriennes, septièmes du genre, a débuté le 10 juillet, dans le but de trouver une solution au conflit en Syrie. Le dernier round de négociations à Genève s'était achevé en mai dernier sans percée.
La Syrie est déchirée depuis 2011 par un conflit qui a fait quelque 320.000 morts et poussé environ la moitié de sa population à quitter leur foyer.