Dernière mise à jour à 14h25 le 14/09
Shi Zhongjun, représentant permanent de la Chine auprès de l'Office des Nations Unies à Vienne (ONUV), a estimé mercredi que la question du programme nucléaire de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) devait être résolue par le dialogue.
Le récent essai nucléaire mené malgré les avertissements de la communauté internationale, dont la Chine, compromet les efforts visant à protéger le régime international de non-prolifération nucléaire, viole gravement les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, aggrave les tensions dans la péninsule coréenne et sape la paix et la stabilité dans la région.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a unanimement approuvé lundi de nouvelles sanctions qui visent particulièrement les importations de pétrole et les exportations de textile de la RPDC. C'est la huitième fois que Pyongyang est frappé par des sanctions depuis son premier essai nucléaire en 2006.
"La Chine souhaite fermement parvenir à une dénucléarisation de la péninsule coréenne, maintenir le régime de non-prolifération et préserver la paix et la stabilité en Asie du Nord-Est", a dit M. Shi devant le conseil de direction de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Le diplomate chinois a apporté son soutien aux résolutions onusiennes visant la RPDC et souligné les efforts importants effectués par son pays pour les mettre en oeuvre.
Pour lui, cette question doit être résolue par le dialogue, seule méthode efficace à ses yeux, tandis qu'une approche multiple doit être suivie afin de prendre en compte les intérêts sécuritaires de toutes les parties.
"Nous exhortons toutes les parties à assumer toutes leurs responsabilités, à prendre des mesures concrètes pour faire baisser les tensions dans la péninsule coréenne et à ramener au plus vite la question du programme nucléaire de la RPDC sur le chemin du dialogue", a-t-il dit.
M. Shi a appelé toutes les parties concernées à s'abstenir de prendre des décisions qui causeraient du tort aux intérêts sécuritaires des pays de la région, car elles ne seraient ni propices à l'objectif de dénucléarisation de la péninsule coréenne ni au maintien de la paix et la stabilité dans la région.