Le PCC une référence par son organisation, selon l'ambassadeur du Burundi

Le 19ème Congrès national du Parti communiste chinois (PCC) qui a débuté le 18 octobre touche aujourd'hui à sa fin. Avec la lutte contre la corruption, l'instauration de la rigueur par une commission chargée de la discipline, l'amendement de la constitution du parti et le renforcement du socialisme à la chinoise, s'ouvre une nouvelle ère de développement pour mener le peuple chinois vers une société prospère, une nation où il fait bon vivre pour tous et dans le respect de la loi. Un parti politique puissant qui peut être un guide pour les autres pays en vue de ses accomplissements.

Un entretien avec son excellence Martin Mbazumutima, ambassadeur du Burundi en République populaire de Chine nous en dit plus.

Les réalisations au niveau du développement et de l'économie nous montrent combien le bon leadership du PCC a fait que la Chine est devenue la deuxième puissance économique mondiale. En effet, on ne peut pas évoquer ce pays sans parler du Parti communiste chinois. Aujourd'hui, la Chine se développe à grande vitesse, et cela dans tous les secteurs du quotidien.

Par l'initiative «une Ceinture, une Route», la Chine est présente pratiquement partout dans le monde. Au Burundi, plusieurs réalisations chinoises sont visibles que ce soit de nos jours ou par le passé. Les bonnes relations entre les deux pays font que le projet chinois ne vient que renforcer la connexion entre la Chine et le Burundi.

Des leçons à apprendre de la Chine : le travail

En Chine, la question de l'électricité et l'Internet sont à un niveau avancé. Ce qu'il faut retenir, selon M. Mbazumutima est de rester optimiste. Si les gens se donnent au travail, les choses changent. Le développement que nous voulons est possible car nous avons déjà les potentialités pour cela. Le plus important est de nous mettre au travail et éviter de toujours attendre des aides venant de l'extérieur. Les Chinois ont compris cela et ont décidé de s'activer. Nous devons donc avancer sans trop compter sur les autres.

A travers l'initiative chinoise, le Président chinois, Xi Jinping préconise une connectivité entre les pays car pour lui, concernant le développement aucune nation ne devrait être laissée derrière.

Le Burundi vient de connaître des périodes de sanctions ici et là par certaines organisations et pays. Mais malgré ces sanctions, le Burundi a continué ses avancées. Encore une leçon pour les Burundais qui doivent comprendre qu'eux seuls sont responsables du développement de leur pays.

La Chine prône une coopération gagnant-gagnant, on doit redéfinir les relations et aides pour notre pays, et être sûr de ce que l'on gagne en retour après avoir donné. Cela doit se faire dans le respect de la souveraineté du Burundi.

Chaque pays doit être gouverné avec son propre système

A propos du Parti communiste chinois, l'ambassadeur du Burundi indique que son organisation peut inspirer les autres partis politiques. En effet, le PCC a montré que ses lignes directrices visent le développement de la Chine et le bien-être de son peuple.

Chaque pays doit être gouverné selon ses propres réalités. Si ici le pays a opté pour un socialisme à la chinoise, il est important que certains Burundais comprennent bien que les réalités des pays diffèrent, en évitant l'interférence et l'influence des autres systèmes politiques des autres nations au sein du système burundais. Pour cela, il faut avoir le respect de la souveraineté de la nation, même s'il y a la question de la mondialisation et des standards que les Européens instaurent pour s'identifier à eux.

Les pays africains connaissent aujourd'hui des instabilités politiques dues à un manque d'un système décisionnel concernant le leadership. Un désordre qui se fait parfois avec l'aide d'une certaine influence de l'Occident.

Il est vrai que l'Afrique est un continent avec plein de potentialités. Mais les pays africains vivent toujours dans la pauvreté et sous la domination des politiques étrangères. Faudrait-il ressusciter Rwagasore (héros national Burundais), Lumumba (héros national congolais), Thomas Sankara (héros burkinabé), Kadhafi (héros libyen), et d'autres pour que les peuples africains comprennent que chaque nation doit tenir compte de ses propres réalités.

L'Occident forme les Africains dans divers domaines de développement, c'est aux Africains de prendre leur destin en main avec un système politique adapté. Comme le fait la Chine via un socialisme à la chinoise.

Blandine NIYONGERE du Renouveau du Burundi, en collaboration avec le Quotidien du Peuple en ligne