Peng Liyuan s'est fortement engagée en faveur de la cause de l'éducation des filles et des femmes, selon la directrice générale de l'UNESCO

En tant qu'envoyée spéciale de l'UNESCO pour la promotion de l'éducation des filles et des femmes, l'épouse du président chinois, Peng Liyuan, s'est fortement engagée en faveur de cette cause essentielle. Elle a travaillé main dans la main avec l'UNESCO pour faire en sorte que les filles et les garçons, les femmes et les hommes, aient des chances égales d'apprendre, de s'épanouir et de réussir, a déclaré Audrey Azoulay, directrice générale de l'UNESCO, dans une interview écrite avec l'agence de presse Xinhua.

"La professeure Peng s'est particulièrement investie dans le rôle central des enseignants dans l'égalité des genres. Elle a décerné à plusieurs reprises le Prix UNESCO de l'éducation des filles et des femmes, soutenu par la Chine. Ce prix récompense des contributions extraordinaires en faveur de l'autonomisation des filles et des femmes par l'éducation", a indiqué Mme Azoulay, ajoutant que l'UNESCO apprécie vivement sa contribution à l'éducation des filles et des femmes ainsi que le partenariat de longue date avec la Chine pour faire en sorte que l'accès à une éducation de qualité pour toutes et tous devienne une réalité.

Mme Peng, accompagnant le président chinois Xi Jinping pour une visite en France, a été nommée le 27 mars 2014 envoyée spéciale de l'UNESCO pour la promotion de l'éducation des filles et des femmes, pour "son soutien à l'autonomisation des filles et des femmes à travers l'éducation de qualité, son éminente contribution à la lutte contre les inégalités dans l'éducation, son attachement au développement humain et à la créativité et son dévouement aux idéaux et buts de l'Organisation".

Ce Prix UNESCO, soutenu par le gouvernement chinois, récompense les contributions innovantes et exceptionnelles d'individus, d'institutions et d'organisations en faveur de l'éducation des filles et des femmes. Il s'agit du premier Prix UNESCO de ce type, qui joue un rôle unique pour mettre en valeur les projets fructueux qui encouragent et améliorent les perspectives d'éducation des filles et des femmes et, par conséquent, leur qualité de vie. Six lauréats ont déja été décernés pour les institutions de l'Indonésie, du Zimbabwe, du Pérou, de la Thaïlande, de la Jamaïque et de l'Egypte.

En mars 2014, le président Xi a prononcé un discours au siège de l'UNESCO abordant les échanges et l'inspiration mutuelle sur le plan culturel, la communauté de destin pour l'humanité ainsi que l'importance de l'éducation.

La directrice générale a rappelé que cette dernière visite du président chinois et de son épouse au siège de l'UNESCO avait marqué une étape majeure dans les relations entre la Chine et l'UNESCO.

Mme Azoulay partage favorablement le concept de "communauté de destin pour l'humanité". "Une communauté de destin pour l'humanité signifie que l'avenir de chaque nation et de chaque pays est étroitement lié à celui des autres. C'est l'un des principes fondateurs de l'UNESCO, et plus largement du multilatéralisme. Au-delà des intérêts nationaux que chaque Etat doit servir, il y a un intérêt mondial, un intérêt universel, où se joue notre avenir commun. Un Etat seul, aussi puissant soit-il, ne peut aujourd'hui relever des défis aussi globaux que le climat, la biodiversité par exemple, ou encore l'accompagnement des transformations technologiques comme l'intelligence artificielle, qui nécessitent une conversation mondiale pour s'assurer qu'elles restent toujours au service de l'humain", a-t-elle souligné.