Les Tibétains sont devenus maîtres de leurs propres affaires à travers la réforme démocratique

Près d'un million de serfs ont obtenu la liberté et sont devenus maîtres de la nouvelle société, grâce à la réforme démocratique au Tibet, présente un livre blanc publié mercredi par le Bureau de l'information du Conseil des Affaires d'Etat.

La réforme a apporté des changements fondamentaux au système social tibétain et posé une fondation solide pour l'établissement du socialisme au Tibet, selon le livre blanc.

La réforme démocratique du Tibet a démantelé les entraves institutionnelles enfreignant les droits des serfs à la subsistance, au mariage, à la migration, au logement, au travail, à la liberté individuelle, à la dignité humaine et à l'éducation, d'après le document.

Les gouvernements populaires ont été créés à différents niveaux pour permettre aux gens d'exercer leurs droits après la réforme, indique le livre blanc, et pour la première fois dans l'histoire du Tibet, les gouvernements locaux ont été élus de manière démocratique à travers l'exercice du droit de vote et d'élection.

Du 1er au 5 septembre 1965, la première session de la première Assemblée populaire du Tibet s'est ouverte. Pendant la session, la région autonome du Tibet a été créée, et le Comité populaire de la région autonome est né par l'élection.

Depuis 1978, le Tibet a tenu 11 élections de députés aux assemblées populaires au niveau de bourg, 10 au niveau de district, et 8 au niveau des municipalités ayant des districts subordonnés, selon le document.

Actuellement, il compte 35.963 députés aux assemblées populaires de tous les niveaux au Tibet. Parmi eux, les députés tibétains et d'autres groupes ethniques minoritaires représentent 92,18%, indique le livre blanc.

Les droits de tous les groupes ethniques à participer à la délibération et à l'administration des affaires de l'Etat ont été pleinement garantis.

De plus, la démocratie au niveau communautaire est en train d'être développée et améliorée. A la fin de l'année 2018, il existait 5.756 syndicats de niveau communautaire, comprenant 497.082 membres, ajoute le document.