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Vouloir « renvoyer la Chine dans le tiers monde » est une utopie absurde

le Quotidien du Peuple en ligne | 22.05.2019 14h28

« Pour une personne qui n'a qu'une houe dans sa main, tous les problèmes qu'il voit sont des clous ». Cette métaphore du célèbre écrivain américain Mark Twain est tout à fait appropriée pour décrire certains hommes politiques américains hostiles à la Chine.

Depuis un certain temps déjà, les États-Unis ont non seulement provoqué des frictions économiques et commerciales entre les deux pays, mais ils n'ont également pas cessé de prendre de petites mesures dans de nombreux domaines tels que la diplomatie, les sciences et technologies, les affaires militaires et Taïwan. Certains hommes politiques américains occupant des postes importants défendent publiquement la « théorie de la menace chinoise » et considèrent la Chine comme « l'ennemi le plus dangereux », brandissant la menace d'un « conflit de civilisations » entre les États-Unis et la Chine, et affirmant même vouloir « renvoyer la Chine dans le tiers monde ». Les États-Unis ont abusé des mesures de contrôle des exportations pour des problèmes liés au marché, imposé des restrictions aux sociétés chinoises, leurré et contraint d'autres pays à réprimer les sociétés chinoises ; sur la scène internationale, ils apportent leur soutien à toutes sortes d'albums musicaux anti-chinois, partout dans le monde ils jettent de l'huile sur le feu, sèment la division et calomnient la Chine toujours et encore... Ces paroles et ces actes hostiles jettent une ombre sur les négociations économiques et commerciales sino-américaines et plus largement sur les relations bilatérales entre les deux pays.

« Le corps est entré dans le 21e siècle mais la tête est toujours dans le passé ». L'hostilité de certains politiciens américains envers la Chine est un mélange d'égoïsme, d'étroitesse d'esprit et de paranoïa, révélant une vision du monde erronée, une structure de connaissances dépassée et un parti pris idéologique obstiné. Leurs idées sont toujours dans le cadre d'une mentalité de guerre froide et d'un jeu à somme nulle. Ils croient que le développement de la Chine va inévitablement mordre dans la part du gâteau américain, en concluant que « ce que la Chine gagne, ce sont les États-Unis qui le perdent » et considèrent la concurrence entre les deux pays comme un combat avec un vainqueur et un vaincu et même comme une lutte à mort. On comprend dans ces conditions que quand on est à ce point aveuglé par l'hostilité, que l'on veut annihiler et contenir le développement et la croissance de la Chine, comment pourrait-il y avoir la moindre sincérité dans des négociations visant à résoudre les problèmes ?

Nous vivons une ère de « village global ». La mondialisation économique a rapproché le monde et les intérêts de tous les pays sont étroitement liés. Chacun d'entre nous a une part de l'autre en lui et inversement, la coopération et le gagnant-gagnant sont la tendance générale. Ceux qui persistent dans une mentalité de solipsisme -autrement dit que les seules choses réelles, ce sont ses propres impressions subjectives, ses pensées et ses sensations- afin de maintenir sa « supériorité absolue » et de supprimer délibérément le droit au développement légitime d'autres pays, ne font que s'opposer à la tendance du moment et finiront par supporter les conséquences des souffrances qu'ils se seront eux-mêmes imposées, sans même parler de l'idée de vouloir « redevenir grands à nouveau ». Ces politiciens américains devraient comprendre que le passage de « la modernisation d'une minorité » à « la modernisation de la majorité » est une tendance historique irrésistible : ils tentent de priver près d'1,4 milliard de Chinois de leurs droits au développement et de bloquer le processus historique du grand rajeunissement de la nation chinoise. Mais c'est vraiment présumer de ses forces, et en fin de compte, cela ne pourra aboutir qu'à un échec.

Les semences qui ne ménagent aucun effort pour propager l'hostilité ne seront que plus isolées dans la tendance de l'époque. Certains politiciens américains ont publiquement discrédité la Chine lors de leurs visites, et plusieurs fois ils ont été réfutés par les dirigeants des pays visités, faisant référence à leur volonté de semer la discorde. Une enquête réalisée par le Chicago Global Council et le Pew Research Center montre également que le public américain ne considère généralement pas la Chine comme une menace pour les États-Unis. D'anciens dirigeants politiques américains soulignent que, si vous quittez Washington, vous constaterez que les opinions des gens sur la Chine sont beaucoup plus positives et que les gouverneurs des États veulent développer des relations de commerce et d'investissement avec la Chine. Les Chinois et les Américains savent qu'une Chine prospère est bonne pour les États-Unis et que des États-Unis prospères le sont également pour la Chine. « Nous avons mille raisons de faire du bon travail dans les relations sino-américaines et il n'y a aucune raison de ruiner les relations sino-américaines ». Ces positions de base constituent l'espoir de résistance au véritable kidnapping de quelques politiciens sur les relations sino-américaines et la base d'une coopération gagnant-gagnant entre la Chine et les États-Unis.

Voici ce que nous voulons dire à ces politiciens américains qui sont hostiles à la Chine : vous vous demandez toujours à quoi sert le développement de la Chine ? En fait, la réponse n'est pas difficile à trouver. Le président Xi Jinping a répété à maintes reprises que l'objectif de la Chine était de satisfaire la soif de son peuple pour une vie meilleure. Dans le passé, le présent et l'avenir, le développement de la Chine consiste à mieux répondre aux besoins de son peuple en matière de vie meilleure, plutôt que de chercher à savoir avec qui jouer au « jeu à somme nulle » et de se battre comme si sa vie en dépendait. Il n'y a pas de « piège de Thucydide » dans le monde, mais des erreurs de calcul stratégiques répétées entre les grandes puissances peuvent provoquer des pièges pour elles-mêmes, et cela, personne ne veut le voir arriver.

Source : Le Quotidien du Peuple (Titre original : « A mauvais jugement stratégique, graves conséquences »)

(Rédacteurs :Xiao Xiao, Gao Ke)
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