Dernière mise à jour à 11h35 le 12/02
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La Nouvelle Année lunaire chinoise a été à l'honneur mardi au Lincoln Center de New York quand le Philarmonique de New York a joué des morceaux classiques de compositeurs chinois.
Malgré le froid et les routes mouillées par la neige fondue, une foule d'amateurs de musique classique, nombre d'entre eux portant des vêtements chinois, a déferlé dans le fameux David Geffen Hall du Lincoln Center pour la fête annuelle de musique chinoise.
Cette année, la répétition de l'ouverture de "la Fête de printemps" était dotée d'un fortissimo du chef d'orchestre Long Yu, directeur musical de l'Orchestre symphonique de Shanghai et immense figure du monde de la musique chinoise.
Alors que les mélodies rapides, audacieuses et extatiques d'un ensemble coloré atteignaient un crescendo grandiose, le hall s'est rempli des applaudissements tonnants des spectateurs.
Ce qui a médusé le plus l'audience était le morceau final, première new-yorkaise de la symphonie "Nu Shu: les Chansons secrètes des femmes" du compositeur chinois Tan Dun. Ce chef d'oeuvre audiovisuel a pour but de préserver une langue ancienne qui disparait et qui est utilisée exclusivement par des femmes de la province du Hunan en Chine.
Dirigée par la harpiste principale du New York Philarmonic, Nancy Allen, la symphonie était accompagnée de la projection de 13 courts-métrages.
"Ce Nu Shu est un tour de force, une oeuvre d'art", a déclaré à Xinhua Barbara Tober: "C'est très inhabituel et beau à voir, surtout parce qu'il va crescendo jusqu'à la fin où les femmes travaillent ensemble".
L'audience a également été agréablement surprise par l'apparition du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, qui est monté sur la scène avant le spectacle pour souhaiter à la salle une nouvelle année de bonheur et de prospérité.
Le Philarmonique de New York a lancé la tradition du concert de la Nouvelle Année Lunaire en 2012 pour célébrer l'héritage culturel de la Chine et honorer la communauté sino-américaine.