Dernière mise à jour à 08h40 le 26/05
Shang Yong, vice-président exécutif de l'Association des sciences et des technologies de Chine (ASTC), a promis une tolérance zéro concernant les fraudes académiques, après que la maison d'édition allemande Springer a retiré en avril plus de 100 articles d'auteurs chinois.
"La Chine réprimera résolument la reproduction et la propagation de fraudes académiques, et traitera sérieusement de tels manquements", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse.
"Des enseignements doivent être tirés de la fraude scientifique et des efforts doivent être déployés pour réformer le système d'évaluation des scientifiques, des projets scientifiques et des institutions de recherche scientifique", a indiqué M. Shang, mettant en cause la politique d'évaluation unique traditionnelle.
Selon lui, les fausses critiques des pairs fournies par des agents d'une tierce partie étaient la cause du retrait des articles. Il a appelé à déployer davantage d'efforts pour surveiller le processus de publication des articles académiques et améliorer l'intégrité de la recherche.
Springer a indiqué que le retrait des articles était une affaire mondiale ne visant pas que les auteurs chinois.
M. Shang a indiqué que son association se coordonnerait avec les ministères des Sciences et des Technologies et de l'Education pour lutter contre les fraudes académiques.