Un artiste français inspiré par les «femmes de réconfort»

Le peintre français Christian Poirot vient d'achever ses dernières peintures à l'huile sur le thème des «femmes de réconfort» à Nanjing, le chef-lieu de la province chinoise du Jiangsu, selon le Mémorial des Victimes du Massacre de Nanjing par les envahisseurs japonais.

Le terme 'femmes de réconfort' est un euphémisme pour des centaines de milliers de femmes dans les pays et régions de l'Asie-Pacifique, contraintes à l'esclavage sexuel par l'armée japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale et pour lesquelles le gouvernement japonais a refusé la responsabilité légale. Seulement 14 d'entre elles sont encore vivantes et habitant dans la partie continentale de la Chine, après la mort d'une personne âgée de 90 ans en août dernier.

Une création artistique qui a demandé un mois de travail pour reprendre le sujet de l'esclavage sexuel et mettre au jour les atrocités commises par les forces japonaises. Ces peintures ont été offertes aux galeries de Nanjing.

L'artiste a confié avoir été profondément touché par les images des femmes de réconfort et souhaitait exprimer la souffrance des victimes. Il a également appelé à des efforts conjoints pour la paix mondiale.

Christian Poirot a déjà réalisé plusieurs créations sur le massacre de 1937, où près de 300 000 civils chinois ont été tués par les troupes japonaises.

Le Français terminera une autre œuvre après son retour en France qu'il offrira à Nanjing avant le 13 décembre, Journée commémorative nationale de la Chine pour les victimes du massacre de Nanjing.