Dernière mise à jour à 15h53 le 26/11
1/6Photo prise lors de la cérémonie de remise des10e Prix Fu Lei montrant des invités de marque ainsi que des lauréats, le 24 novembre. (Le Quotidien du Peuple en ligne / Li Yan)
2/6Le réprésentant spécial de la lauréate « Littérature » avec des invités de marque, le 24 novembre. (Le Quotidien du Peuple en ligne/ Li Yan)
3/6Un des lauréats « Essai » avec des invités de marque, le 24 novembre. (Le Quotidien du Peuple en ligne / Li Yan)
4/6Les lauréats « Jeune pousse » avec des invités de marque, le 24 novembre. (Le Quotidien du Peuple en ligne / Li Yan)
5/6Jean-Maurice Ripert, ambassadeur de France en Chine, prononce un discours lors de la cérémonie de remise des 10e Prix Fu Lei, le 24 novembre. (Le Quotidien du Peuple en ligne / Gao Ke)
6/6Tie Ning, présidente de la Fédération de littérature et d'art de Chine, prononce un discours. (Le Quotidien du Peuple en ligne / Gao Ke)
Le 24 novembre a eu lieu à Beijing la 10e remise des Prix Fu Lei de la traduction et de l'édition en présence de Jean-Maurice Ripert, ambassadeur de la France en Chine, J.M. Le Clézio, prix Nobel de littérature, Tie Ning, Présidente de la Fédération de littérature et d'art de Chine ainsi que les onze membres indépendants du jury.
C'est Yuan Xiaoyi qui a remporté le prix dans la catégorie « Littérature » pour sa traduction de Chanson douce de Leïla Slimani qui raconte l'hsitoire d'une mère de deux jeunes enfants qui, ayant décidé de reprendre son activité d'avocate, engage une nounou qui occupera progressivement une place centrale dans le foyer. « Mme Yuan voudrait surtout remercier le Prix Fu Lei pour son soutien aux traducteurs chinois de littérature française, ce qu'elle trouve formidable. » a précisé Cao Yuanyong, représentant spécial de la lauréate.
Dans la catégorie « Essai », Liang Shuang et Tian Meng ont remporté le prix pour leur traduction de Le dimanche de Bouvines de Georges Duby, qui analyse de manière précise une bataille majeure du roi de France Philippe Auguste dans la plaine de Bouvines le dimanche 27 juillet 1214.
Le prix « Jeune pousse » a été décerné à Zhou Lihong et Jiao Jingshu pour leur traduction de Les aveux du roman, le dix-neuvième siècle entre Ancien Régime et Révolution de Mona Ozouf qui présente une « guerre de cent ans » en France par le biais de la littérature.
Les titres distingués dans les catégories « Littérature » et « Essai » recevront chacun une dotation de 30 800 yuans (environ 4 000 euros) partagée entre le/les traducteur(s) et éditeur(s) lauréats, les traducteurs récompensés du prix « Jeune pousse » recevront quant à eux 11 600 yuans (environ 1 500 euros).
L'ambassadeur de la France en Chine Jean-Maurice Ripert a salué au début de la cérémonie le 10e anniversaire du prix Fu Lei en saluant sa popularité auprès du public et son influence significative pour l'ensemble du monde intellectuel chinois et français. Il a également précisé que le mandarin est depuis 6 ans la première langue de partenariat pour les livres français et francophones publiés à l'étranger, ce qui montre d'après lui le dynamisme des échanges culturels franco-chinois.
Tie Ning, présidente de la Fédération de littérature et d'art de Chine, a indiqué dans son discours que la France est devenue la première éditrice de littérature chinoise à l'étranger, ajoutant que la traduction mutuelle de livres a approfondi la compréhension entre les deux pays, ce qui permettra de renforcer les relations entre la Chine et la France.
Le même jour a été simultanément annoncé à Wuhan le premier « Choix Goncourt de Chine ». C'est Frère d'âme de David Diop qui a remporté le prix.