Les quatre plus grandes villes chinoises ont engrangé des recettes records en provenance des ventes de terrains au cours des onze premiers mois de l'année, alors que le marché de l'immobilier continue de prospérer malgré les mesures adoptées par le gouvernement pour limiter les achats de logements.
Les ventes de terrains à Beijing, Shanghai, Guangzhou et Shenzhen ont bondi de 181,72% sur un an pour atteindre 472,04 milliards de yuans (environ 77 milliards de dollars) de janvier à novembre, a rapporté jeudi le quotidien Securities Daily, citant un rapport publié par la China Real Estate Information Co.
En prenant en compte les revenus des ventes de terrains dans six autres villes, dont Tianjin, Dalian, Hangzhou et Nanjing, ce montant a atteint 792,89 milliards de yuans, en hausse de 121,8% par rapport à la même période de l'année dernière.
Les gouvernements locaux comptent beaucoup sur ces revenus pour payer leurs dettes, notamment dans un contexte de ralentissement de la croissance économique. Les promoteurs augmentent les prix, car la demande reste forte. Ce cycle attise une hausse des prix de l'immobilier et complique l'objectif du gouvernement central de freiner la flambée des prix.
Parmi un échantillon de 70 villes chinoises, 69 ont enregistré en octobre une augmentation des prix des logements en glissement annuel, illustrant la forte demande sous-jacente pour les logements résidentiels, a expliqué le Bureau d'Etat des statistiques.