Dernière mise à jour à 08h36 le 10/09
Une pléïade d'acteurs de premer plan de la scène économique internationale ont pris la parole récemment pour dissiper les inquiétudes superflues sur l'économie chinoise, et permettre au monde entier de se faire une image fidèle et complète de ce moteur de la croissance mondiale.
-- George Osborne, chancelier de l'Échiquier britannique
La Chine connaît une phase de transition difficile pour passer d'une économie portée par les investissements à un système économique reposant davantage sur la consommation, tandis que les autorités chinoises s'engagent davantage à soutenir l'économie. "Nous ne voulons pas voir cette trajectoire dérailler. Les messages que nous avons reçus ici à ce sujet sont encourageants."
-- Wolfgang Schauble, ministre allemand des Finances
"Nous étions tous d'accord que malgré un certain affaiblissement des prévisions pour l'économie mondiale (...) il n'y a aucune raison actuellement de considérer les choses avec nervosité. (...) Non seulement l'économie chinoise, mais l'économie mondiale aussi, sont suffisamment résistantes."
-- Joe Hockey , secrétaire au Trésor australien
Les gens ne doivent pas oublier la vigueur sous-jacente de cette économie, la deuxième plus grande au monde, ni sous-estimer la détermination de Beijing à stimuler son économie. "Il y a beaucoup de gens à Londres, à New York et dans n'importe quelle autre ville du monde loin de la Chine, qui s'autoproclament experts. Nous avons confiance dans notre compréhension de l'économie chinoise et nous prévoyons sur le long terme des opportunités de croissance énormes."
-- The Economist
"Pourtant les catastrophistes vont trop loin. (...) L'avenir de la Chine dépend de ses consommateurs, pas de ses exportateurs, et les services, les revenus et la consommatoin résistent bien. Si le pire se produisait, la banque centrale aurait encore une grande marge de manoeuvre pour assouplir sa politique. (...) L'économie ralentit, mais même avec un taux de croissance de 5 % cette année, ce qui est le scénario le plus bas dans les estimations raisonnables, cela représenterait une augmentation du produit brut mondial supérieur à la contribution de la Chine en 2007, alors que sa croissance se chiffrait alors à 14 %. La China n'est pas en crise."
-- Jean-Pierre Raffarin, ex-Premier ministre français
Les analyses de l'économie chinoise réalisées ces dernières semaines en France et plus généralement dans le monde occidental "sont souvent inspirées par une réaction excessive ou même par une joie malveillante." Ces analyses sont extrapolées "sans prendre en compte suffisamment les facteurs importants de l'économie chinoise les facteurs humains et financiers".