Dernière mise à jour à 14h27 le 05/02
Des produits russes comme le chocolat, les bonbons, le miel et le pain ont suscité un grand enthousiasme chez les habitants du nord de la Chine, notamment dans la province du Heilongjiang, une des régions les plus froides du pays, où les importations sont en plein essor.
Dans le sillage de la dépréciation du rouble, la baisse des prix alimentaires ont considérablement favorisé une hausse des ventes en Chine. En janvier, le russe a chuté à 80,68 contre le dollar américain, un record historique depuis la réévaluation de la monnaie en 1998.
Par exemple, un bouquet de chocolat russe à 60 roubles se vend aujourd'hui en Chine pour 5 yuans (76 US cents), 40 % moins cher par rapport au prix pratiqué il y a plusieurs années.
Les habitants de Suifenhe, une ville portuaire à la frontière de la Russie, sont des fans de la cuisine russe.
Selon des données douanières, la ville a importé 73 000 tonnes de produits alimentaires russes en 2015, soit une croissance de 110 % par rapport à 2014. Pour une valeur de 250 millions de yuans (38,22 millions de dollars), soit une augmentation de 160 %.
«Je peux faire un bénéfice de 700 000 à 800 000 yuans par an. En janvier, la saison de pointe pour les ventes, le profit peut atteindre 5 000 yuans par jour. A la veille de la Fête du Printemps, les produits russes les plus vendus sont les fruits de mer et les sucreries», a expliqué Wang.
«J'ai beaucoup de clients réguliers, qui aiment la qualité et le goût des bonbons russes. Nous avons une grande marge de profit grâce à la dépréciation du rouble », a-t-elle souligné.
En plus de la province du Heilongjiang, les résidents du Jilin sont également attirés par la gastronomie russe.
Wang Changming, un résident de Changchun, la capitale du Jilin, vend des concombres de mer venant de Russie via l'application de messagerie WeChat. Avec un bénéfice mensuel d'environ 40 000 à 50 000 yuans.
«Mes clients sont nombreux à acheter des concombres de mer pour leurs parents âgés et enfants. Ils pensent que c'est bon pour la santé, donc ils reviennent très souvent vers moi», a-t-il indiqué.