Dernière mise à jour à 14h33 le 13/03
Le président français François Hollande a indiqué samedi que face à une urgence économique et sociale, les pays de la zone euro doivent préparer de nouvelles décisions, pour aller "plus loin dans les investissements".
Il faut de l'investissement pour ceux qui sont confrontés au problème des réfugiés pour leur accueil, pour la sécurité, pour préparer l'avenir et notamment l'éducation, l'enseignement supérieur, la recherche ; pour la transition énergétique; pour la jeunesse, pour sa mobilité, pour sa formation, pour sa qualification, a déclaré le président français, à l'issue d'un sommet qui a réuni une quinzaine de dirigeants sociaux-démocrates européens, à l'Elysée.
Le président français a rappelé que l'idée de la "Garantie jeunes" était née d'une réunion qui avait été faite à Paris pour lancer cette initiative, qui doit "maintenant être encore renforcée", et sur le plan budgétaire et sur le plan du nombre de jeunes concernés.
La France a pris elle-même soin d'anticiper par rapport aux décisions européennes, et "nous avons la volonté d'aller le plus loin possible pour cette Garantie jeunes", celle qui permet à ceux ou celles qui sont sortis sans qualification du système scolaire d'aller le plus vite possible vers l'emploi et la formation, tout en répondant à leurs besoins en matière de logement ou de vie personnelle, a ajouté le président français.
Etaient présents samedi à la réunion de l'Elysée, l'Italien Matteo Renzi, l'Autrichien Werner Faymann, le Portugais Antonio Costa, le Maltais Joseph Muscat, l'Allemand Sigmar Gabriel, le Luxembourgeois Jean Asselborn, le Néerlandais Diederik Samson, ainsi qu'"à titre d'observateur" le Grec Alexis Tsipras.
Le président du Parlement européen, Martin Schulz, la haute représentante de l'UE pour les affaires extérieures et la politique de sécurité, Federica Mogherini, ainsi que le commissaire européen en charge de l'économie, le Français Pierre Moscovici, étaient également présents à la réunion de l'Elysée.