Dernière mise à jour à 08h23 le 25/10
Les plans généraux pour le troisième groupe de zones de libre-échange (ZLE) de la Chine, annoncés en août et dernière étape du réseau d'expansion de ZLE du pays, seront approuvés bientôt, a rapporté lundi Shanghai Securities News.
En août, la Chine a approuvé l'établissement de sept nouvelles zones de libre-échange dans les provinces côtières du Zhejiang et du Liaoning, les provinces enclavées du Henan, du Hubei, du Sichuan et du Shaanxi ainsi que la municipalité de Chongqing, alors que le pays tend à reproduire le succès des essais précédents.
Le nombre total de ZLE s'élève désormais à onze, après la première créée à Shanghai il y a trois ans et le deuxième groupe de ZLE établi à Tianjin, dans le Fujian et le Guangdong à la fin de l'année 2014.
D'après le ministre du Commerce, Gao Hucheng, la province du Liaoning, dans le nord-est de la Chine, se concentrera sur les réformes orientées vers le marché pour transformer la vieille base industrielle en une zone compétitive, alors que le Zhejiang devrait explorer la libéralisation commerciale des marchandises et améliorer ses capacité au niveau de la distribution mondiale des marchandises.
Le Henan, dans le centre de la Chine, exploitera son potentiel dans les transports et la logistique, et le Hubei construira des bases haute-technologie et facilitera le développement de la Ceinture économique du Yangtsé.
La Chine espère que les ZLE de Chongqing, du Sichuan et du Shaanxi, toutes situées dans l'ouest du pays, partie la moins développée de la Chine, aideront à ouvrir ces régions pour faire sortir leur vitalité économique.
Les ZLE font partie des efforts du gouvernement pour tester les politiques de réformes, y compris la libéralisation des taux d'intérêts et la baisse des restrictions des investissements, afin de mieux intégrer les pratiques internationales dans l'économie.
Dans les essais réussis des deux premiers groupes de ZLE, l'introduction d'une "liste négative" est à noter. Elle spécifie les secteurs d'investissement interdits aux investisseurs étrangers et permet aux industries non classées sur cette liste de suivre les mêmes règles d'investissement que les entreprises domestiques.
Encouragée par les résultats, la Chine pense à élargir cette approche au niveau national.