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Les investisseurs chinois se ruent sur l’immobilier londonien

le Quotidien du Peuple en ligne | 09.11.2016 16h22

Les investisseurs chinois misent tout actuellement sur l’immobilier anglais en raison partielle de la dépréciation de la livre sterling et de nouvelles restrictions sur les achats de biens immobiliers en Chine, a rapporté le Financial Times.

On note une tendance croissante des placements chinois sur le marché résidentiel après le vote en juin dernier sur le Brexit, ainsi que sur le marché commercial en dépit du fait que de voir d’autres investisseurs se retirer du capital.

Le nombre d’acheteurs chinois a atteint un niveau record au mois de septembre, selon les données de Juwai.com, un portail de propriétés en ligne.

Au cours du troisième trimestre 2016, les acquéreurs chinois ont acheté dans la capitale londonienne des biens haut de gamme se portant à 2,6% contre 1,8% au deuxième trimestre, d’après l'agence immobilière Hamptons International.

Charles McDowell, un agent immobilier de luxe à Londres, a indiqué avoir vendu à un acheteur chinois une maison à Mayfair pour 160 millions de livres (198 millions de dollars) à la suite du vote du Brexit.

«La livre sterling faible a fait une différence pour eux ... En fait, elle a sauvé le marché immobilier de Londres», a-t-il expliqué au journal.

L'augmentation des investissements dans le secteur du marché immobilier commercial a été plus évidente: Les six premiers mois avant le vote du retrait de l’Europe, les Chinois fortunés ont investi 1,7 milliard de dollars dans l’immobilier à Londres, soit une augmentation de 75% par rapport à 2015, selon Knight Frank.

Malgré l'incertitude économique créée par le Brexit, les investisseurs chinois sont confiants quant à une stabilité à long terme de la monnaie britannique et des marchés immobiliers.

Soixante pour cent des Chinois ayant des actifs de plus de 1,5 million de dollars ont manifesté l’envie d’acheter un immeuble à l'étranger au cours des trois prochaines années, d’après un sondage mené par l'Institut Hurun. La moitié d'entre eux restant préoccupés par la dépréciation du renminbi.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Guangqi CUI)
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