Dernière mise à jour à 15h41 le 19/06
La deuxième réunion annuelle la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures (AIIB) a eu lieu du 16 au 18 juin à Jeju, en Corée du Sud. Le thème de la réunion annuelle était « Infrastructures durables », qui a souligné l'engagement ferme de l'AIIB à promouvoir le développement économique de l'Asie et du monde, ainsi que la poursuite incessante du développement vert, lui valant les applaudissements et les acclamations des parties.
Au cours de la réunion annuelle, le Conseil a approuvé l'adhésion de trois nouveaux futurs membres potentiels, les Tonga, l'Argentine et Madagascar. A ce jour, l'achèvement de cette troisième extension de l'AIIB, qui a officiellement débuté ses activités en janvier de l'année dernière, porte le nombre total de ses membres à 80. Du point de vue du nombre de membres, l'AIIB est devenue la deuxième plus grande institution financière multilatérale, derrière la Banque mondiale. En outre, l'AIIB a également signé un accord de coopération avec la Banque mondiale, la Banque asiatique de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque européenne d'investissement. Son « cercle d'amis » ne cesse de se développer, montrant toute la confiance que le monde a en elle, ainsi que la reconnaissance de ses réalisations.
Qu'est-ce qui rend l'AIIB aussi attractive dans le monde ? Fondée il y a un an et demi, l'AIIB peut se vanter d'un bilan particulièrement flatteur : elle a ainsi prêté un total de plus de 2 milliards de dollars pour des projets à des pays d'Asie comme le Pakistan, le Tadjikistan, le Bangladesh, l'Indonésie et d'autres, et collecté près de 10 milliards de dollars de capitaux auprès des secteurs public et privé. Au Bangladesh, la modernisation du système de distribution d'électricité va bénéficier à plus de 12,5 millions de personnes habitant en milieu rural, et en Indonésie, le projet national de modernisation de l'habitat insalubre profitera à 9,7 millions d'habitants. A la veille de la réunion annuelle, le Conseil de l'AIIB a également approuvé un total de 324 millions de dollars dans trois projets d'investissement, dont un investissement de 150 millions de dollars dans le Fonds indien pour les infrastructures, devenant le premier projet d'investissement en fonds privés d'Asie. La « croissance rapide » de l'AIIB est impressionnante ; il n'est donc pas étonnant que le sous-ministre saoudien des Finances ait déclaré que, s'agissant des performances de l'AIIB, elle ait atteint la note particulièrement élevée de 90 points.
Derrière les brillantes réalisations de l'AIIB, il y a de grandes idées et principes comme l'inclusivité, la coopération, la réforme, l'innovation, l'intégrité, le pragmatisme, la rationalisation, l'efficacité et l'écologie. En tant que pays initiateur et principal actionnaire, la Chine a souligné à plusieurs reprises que l'AIIB, tant dans sa phase de préparation que dans le futur processus de prise de décisions ou la phase de gestion et d'exploitation, adhérera de manière constante au principe de discussion, de construction et de répartition partagées. L'AIIB appartient à tous ses membres, et elle est au service de l'Asie et du monde. De même, l'AIIB mène une vaste coopération avec la Banque mondiale et d'autres institutions financières multilatérales : ainsi, sur ses 9 projets de financement de 2016, 6 sont des co-financements. Bloomberg a souligné que l'AIIB a su éliminer l'inquiétude initiale du monde extérieur, celle qu'elle soit considérée comme un outil stratégique entre les mains de la Chine ; aujourd'hui, la banque est un élément clé du système multilatéral mondial.
Au cours de la réunion annuelle, la banque d'investissement en Asie a annoncé sa « stratégie énergétique durable en Asie » et a proposé que tous les projets d'infrastructure énergétique approuvés par l'AIIB doivent satisfaire aux conditions de faible consommation de carbone, pour aider les membres à faire leur transition vers un avenir faible en carbone. Dans le contexte de l'annonce par les États-Unis de leur retrait de l'Accord de Paris sur le climat, c'est une action d'autant plus précieuse. Nicholas Stern, expert à la London School of Economics, qui a participé à la réunion annuelle sur le changement climatique, estime que cette stratégie arrive au bon moment, car si on peut faire augmenter le nombre de gardiens dans le domaine du financement, cela permettra de générer davantage d'opportunités de réaliser l'objectif d'un avenir pauvre en carbone.
L'expansion du « cercle d'amis », des rapports ouverts aux yeux de tous, une philosophie de développement cohérente, ont fait que le signal émis par l'AIIB dans le domaine de la gouvernance mondiale a eu une résonance particulière. L'AIIB est pleine de confiance et d'espoir dans sa marche en avant, et en même temps qu'elle créera davantage d'opportunités pour les peuples de l'Asie et du monde, elle continuera à insuffler une nouvelle dynamique dans la gouvernance mondiale.