Dernière mise à jour à 08h50 le 24/07
Les fusions et acquisitions de la Chine à l'étranger ont rebondi au deuxième trimestre de l'année, avec une hausse du volume des transactions de 148% en glissement trimestriel, a-t-on appris d'un rapport sur ce domaine.
Les investisseurs chinois sont retournés à la table des négociations pendant la période avril-juin, après un premier trimestre peu enthousiaste, faisant de la Chine la deuxième plus grande nation en termes d'acquisitions, avec 94 transactions totalisant 35,9 milliards de dollars, selon le Cross-Border M&A Index du cabinet international d'avocats Baker McKenzie.
Le secteur industriel continue de dépasser les autres secteurs en termes de volume de transactions de fusion et acquisition de la Chine à l'étranger, alors que les secteurs de la consommation et des technologies ont aussi vu un nombre important d'investissements à l'étranger de la part de la Chine, indique le rapport.
Les activités de fusion et acquisition de la Chine à l'étranger ont poursuivi leur trajectoire ascendante, avec une croissance de 29% à 62 transactions et une augmentation de 69% en termes de valeur à 13,2 milliards de dollars par rapport au premier trimestre de 2017.
Une part significative, soit 66%, de la valeur des investissements étrangers ce trimestre s'est orientée vers le secteur des technologies, en particulier les entreprises d'e-commerce et du logiciel, précise-t-il.
"Il n'est pas surprenant que le secteur des technologies attire une grande partie des investissements étrangers. La Chine possède déjà nombre de sociétés parmi les leaders mondiaux dans les secteurs d'Internet et du numérique. Il est probable qu'elle continuera d'attirer les investissements et le savoir-faire afin de développer ses industries de hautes technologies", explique Tracy Wut, partenaire chargée des fusions et acquisitions du bureau de Baker McKenzie à Hong Kong.
Mme Wut prédit également une augmentation des activités transfrontalières de fusion et acquisition menées par les entreprises chinoises dans les pays et régions de l'initiative "la Ceinture et la Route".
Les secteurs industriel, de la consommation, des services et des technologies seront probablement des priorités pour les investisseurs chinois, reflétant en partie la transformation économique en cours de la Chine, ajoute-t-elle.