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Le scénario vivant du « traçage terroriste »

le Quotidien du Peuple en ligne | 06.08.2021 10h34

Les États-Unis ont renversé de manière flagrante les résultats de la traçabilité conjointe de scientifiques mondiaux dirigés par l'Organisation mondiale de la santé, ont monté en épingle la « théorie des fuites de laboratoire » et ont ordonné aux agences de renseignement d'enquêter sur la COVID-19. Cette action montre une fois de plus que la soi-disant « enquête » que les États-Unis ont réclamée n'a rien à voir avec la science ou la vérité. Son but est de discréditer et de calomnier la Chine sur la base de problèmes de traçabilité.

En fait, c'est précisément parce que les États-Unis essaient de lier la Chine et même les pays asiatiques à l'origine de la COVID-19 que le sentiment anti-asiatique aux États-Unis et dans d'autres pays occidentaux est à la hausse, et que de nombreux Asiatiques vivent dans la terreur et l'anxiété. Les États-Unis ont également étendu leur « main noire » à la communauté scientifique et fait taire les voix justes des scientifiques, amenant de nombreux scientifiques au franc-parler à faire face à des attaques personnelles et à des menaces d'abus. Certains médias l'ont résumée comme un « traçage terroriste », qu'une seule phrase suffit à décrire.

La précédente administration américaine a commencé à exagérer des arguments ridicules tels qu'un « virus créé par l'homme » et des « fuites de laboratoire ». À cet égard, le rapport du groupe d'experts conjoint Chine-OMS sur la recherche sur la traçabilité de la COVID-19 publié le 30 mars a tiré une conclusion scientifique et faisant autorité : la possibilité d'une fuite de virus d'un laboratoire est extrêmement improbable.

À l'heure actuelle, le nombre de cas confirmés et de décès dus à la COVID-19 aux États-Unis se classe au premier rang mondial, et la vaccination a fortement ralenti. La directrice des Centres pour le contrôle et la prévention des États-Unis, Rochelle Walensky, a déclaré que les États-Unis se trouvaient maintenant à « un nouveau moment critique » de l'épidémie de COVID-19 et que le variant Delta se propage rapidement aux États-Unis. Face à une épidémie aussi grave, certains politiciens américains ne veulent toujours pas lutter contre l'épidémie, mais réclament plutôt des enquêtes sur la Chine, avec un seul but, rien de plus que de faire de la Chine un « bouc émissaire », et détourner ainsi l'attention des problèmes locaux et d'essayer de dissimuler leur incompétence et leur manque de vertu. Et bien entendu sans la moindre vergogne.

La recherche de la source de la COVID-19 est un problème scientifique sérieux qui nécessite une attitude scientifique et la coopération de scientifiques du monde entier. La deuxième étape de l'enquête de traçabilité devrait être effectuée sur la base de la première étape après discussion et consultation approfondies par les États membres de l'OMS. La première phase de la traçabilité du virus a déjà été réalisée, et ses conclusions, surtout celles qui sont claires, ne doivent pas être répétées sans fondement. Les États-Unis réfutent le rapport de recherche du groupe d'experts conjoint Chine-OMS sur la traçabilité de la COVID-19. Leur enquête de traçabilité est basée sur la « présomption de culpabilité » à l'encontre de la Chine. Dans ces conditions, il est naturellement impossible de parvenir à des conclusions justes, objectives et impartiales indépendamment de la science et des faits.

De plus en plus de preuves scientifiques montrent que la COVID-19 est apparu dans de nombreux endroits du monde dès la seconde moitié de 2019. Rien qu'aux États-Unis, il y a au moins cinq États ayant enregistré des infections à la COVID-19 plus tôt que la date de déclaration officielle du premier cas confirmé aux États-Unis. Les États-Unis ignorent les faits ci-dessus et n'ont jamais pris de mesures d'enquête contre leur laboratoire biologique de Fort Detrick et plus de 200 laboratoires biologiques à l'étranger. Où est la « transparence » qu'ils clament si fort ?

L'enquête de traçabilité menée par les services de renseignement américains est encore plus absurde. En fait, c'est le service de renseignement américain qui ne supporterait pas le plus le « traçage des sources ». La CIA a fait trop de mauvaises choses. Les assassinats de masse, la subversion des régimes d'autres pays et l'exportation de « révolutions colorées » et autres troubles sont leurs tactiques habituelles. Mike Pompeo, l'ancien directeur de la CIA et qui a quitté ses fonctions de secrétaire d'État américain en janvier de cette année, a laissé sans vergogne un « dicton célèbre » : « Nous mentons, nous trompons, nous volons… C'est la gloire de l'exploration et des progrès continus de l'Amérique ».

Les États-Unis politisent la traçabilité et s'engagent dans un « traçage terroriste ». Toutes sortes de paroles et d'actes que l'on voit aujourd'hui ne sont rien d'autre qu'une continuation du slogan « mentir, tricher et voler » de la CIA. 

(Par Xin Yue)

Voir aussi:

1.Trois commentaires du Quotidien du Peuple en ligne sur la manipulation de l'origine de la COVID-19 par les États-Unis (1) : La nature politique de « grande puissance de la culture du rejet de ses fautes sur les autres »

2.Trois commentaires du Quotidien du Peuple en ligne sur la manipulation de l'origine de la COVID-19 par les États-Unis (2) : Les énormes doutes qui pèsent sur le « numéro un mondial de l'échec de la lutte contre l'épidémie »

(Rédacteurs :Ying Xie, Yishuang Liu)
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