Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon et le médiateur international conjoint pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, ont regretté samedi l'escalade de violence dans le conflit et placent leur espoir en une récente volonté de dialogue.
Lors de leur rencontre au Mont-Pèlerin, au-dessus de la ville de Vevey (ouest), en Suisse, le chef de l'ONU, Ban Ki-moon et Lakhdar Brahimi ont exprimé « leur frustration face à l'échec de la communauté internationale d'agir dans l'unité afin de mettre fin au conflit qui a déjà entrainé la mort de 70.000 personnes et le déplacement massif de populations à l'intérieur et à l' extérieur de la Syrie ».
Ban Ki-moon et Lakhdar Brahimi « ont regretté que le gouvernement et l'opposition armée deviennent de plus en plus irresponsables avec la vie humaine ». Ils ont souligné « l' importance de la comptabilité des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité. Ils ont réaffirmé leur conviction que la communauté internationale devrait restée concentrée sur la poursuite d'une solution politique qui est le meilleur espoir pour avoir une Syrie en paix, démocratique qui protège les droits de toutes les communautés ».
Le secrétaire général et Lakhdar Brahimi ont également discuté des récentes déclarations du gouvernement syrien et de l' opposition indiquant leur volonté d'engager un dialogue.
Ils ont dit que « les Nations Unies sont prêts à accueillir et à faciliter le dialogue entre une délégation solide et représentative de l'opposition et, une délégation crédible et habilitée à traiter du gouvernement syrien lorsqu'une date commune aura été fixée ».
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