Des attentats et des affrontements en Irak ont fait au moins 26 morts et 80 blessés mercredi, a rapporté une source du ministère de l'Intérieur.
Une voiture piégée a explosé devant une fête de mariage dans le faubourg de Jihad dans le sud-ouest de Bagdad, faisant au moins 16 morts et 46 blessés, a déclaré cette source à Xinhua sous le couvert de l'anonymat.
Une autre voiture chargée d'explosifs a été déclenchée dans un marché à Gezaliya dans l'ouest de Bagdad, faisant au moins quatre morts et 16 blessés, selon cette source.
Ailleurs, à Baaqouba, capitale de la province de Diyala à environ 65 km au nord-est de Bagdad, deux bombes placées en bord de route à proximité d'un terrain de football populaire ont fait au moins trois morts et 13 blessés.
Plus tôt dans la journée, un officier et deux agents de police qui gardaient un poste de contrôle près de la frontière avec la Syrie dans la province d'Anbar dans l'ouest de l'Irak ont été tués dans une affrontement avec des hommes armés, a indiqué une source de la province d'Anbar sous le couvert de l'anonymat.
Des hommes armés non-identifiés ont attaqué le poste de contrôle situé près du point de passage frontalier d'Al-Walid vers la Syrie, et échangé des tirs avec les garde-frontières irakiens, tuant l'officier et les deux agents avant de fuir dans les territoires syriens, a déclaré la source à Xinhua.
Par ailleurs, les forces de sécurité irakiennes ont capturé Adnane Waies, réputé être l'un des dirigeants d'Al-Qaïda dans la province d'Anbar, lors d'une opération dans le désert de l'ouest du pays, où on pense que sont retranchés les combattants de ce groupe, selon la source.
La capture de M. Waies survient dans le cadre d'une offensive militaire majeure, baptisée « Al-Shabah » ou opération fantôme, qui vise à traquer les activistes d'Al-Qaïda dans la vaste région désertique de la région sunnite dans la province d'Anbar.
Mercredi également, le gouverneur de la province de Salah ad- Din au nord de Bagdad a réchappé, indemne, à deux attentats à la bombe qui ont blessé cinq de ses gardes du corps, a déclaré à Xinhua une source de police de la province.
Lundi, une vague d'attentats meurtriers à la bombe a balayé Bagdad, tuant au moins 34 personnes et faisant près de 155 blessés.
La violence reste commune en Irak malgré un recul considérable depuis son pic en 2006 et 2007, quand le pays était plongé dans les luttes sectaires.