L'équipe d'inspecteurs sur les armes chimiques des Nations Unies est retournée mercredi en Syrie pour continuer son enquête, a constaté un correspondant de Xinhua.
Le groupe d'enquête a été constitué à La Haye début août. L'expert suédois, Ake Sellstrom, ancien inspecteur de l'ONU en Irak spécialisé en armes, a été mandaté en mars par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, pour former un groupe d'inspecteurs.
L'équipe est arrivée en Syrie à la demande du gouvernement syrien le 18 août dernier et a inspecté certains sites dans la banlieue de Damas, la capitale syrienne, pour enquêter sur l'utilisation présumée d'armes chimiques.
Le 30 août dernier, l'équipe a quitté la Syrie pour analyser ses premières découvertes, après quoi elle a confirmé l'utilisation de gaz neuroplégique et de gaz sarin à Ghouta, dans la banlieue est de Damas, qui a entraîné la mort de centaines de personnes.
Néanmoins, les rebelles et le gouvernement syrien s'accusent mutuellement d'être responsable de l'attaque.
Mardi dernier, des responsables de l'ONU ont déclaré que l'équipe retournera sur place pour poursuivre son enquête.
Dans un communiqué, l'ONU a expliqué que l'enquête comprendra la collecte des preuves de l'attaque présumée à l'arme chimique du 19 mars dernier contre la ville de Khan al-Assal dans la province septentrionale syrienne d'Alep, dont les rebelles se sont emparés en juillet.
Le gouvernement syrien a accusé les rebelles d'avoir organisé l'attaque contre la ville de Khan al-Assal, et a demandé à l'ONU d'envoyer une équipe d'enquête.
La Syrie, en vue d'éviter une menace de guerre préconisée par les Etats-Unis, a annoncé qu'elle placerait ses stocks d'armes chimiques sous le contrôle de la communauté internationale et a adhéré à la Convention sur l'interdiction des armes chimiques, qui interdit la fabrication. le stockage et l'usage des armes chimiques.