Le ministère syrien des Affaires étrangères a déclaré mardi que les forces gouvernementales avaient repoussé une série d'attaques menées par les rebelles contre les sites des armes chimiques dans le centre et le sud du pays.
Dans des lettres adressées à l'ONU, le ministère a indiqué qu'un certain nombre de groupes terroristes armés avaient pris d'assaut samedi un des sites des armes chimiques dans le centre de la Syrie avec des véhicules équipés de mitrailleuses lourdes, mais que cette attaque a été repoussée par les forces armées syriennes.
Le ministère a également fait savoir qu'un autre attentat avait été organisé par les rebelles radicaux du Front de la Nusra, lié à Al-Qaïda et que l'on appelle la Brigade d'islam, contre une autre position située dans la banlieue de Damas, précisant que les rebelles ont tenté de prendre d'assaut l'installation avec une voiture piégée, et que les gardes du site ont détruit le véhicule avant son entrée dans la localité. L'explosion de la voiture piègée a tué quatre personnes et blessé 28 autres, selon la même source.
"Les attaques contre ce site continuent toujours," a souligné le ministère.
Les attaques sont survenues à un moment où les médias rapportent que des véhicules fabriqués en Russie ont été envoyés en Syrie pour aider à transporter les armes chimiques hors du pays dévasté par la guerre via le port de la ville côtière syrien de Lattaquié pour leur destruction finale, conformément à un accord conclu récemment entre les autorités syriennes et l'Organisation pour l' interdiction des armes chimiques ( OIAC ).
Le ministère a tenu pour responsables de ces attaques les bailleurs de fonds régionaux des rebelles, les accusant de fournir aux rebelles des informations concernant les lieux de l'arsenal chimique.
Le gouvernement syrien a accusé l'Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie d'aider et d'armer les rebelles de ligne dure qui sont entrés dans le pays à partir de ces pays voisins de la Syrie.