Dernière mise à jour à 08h27 le 09/10
Le nouveau gouvernement grec issu des élections législatives du 20 septembre a remporté jeudi le vote de confiance au Parlement, promettant d'agir rapidement pour mettre en œuvre les réformes demandées dans le cadre du troisième plan de sauvetage.
Il n'est pas surprenant que le gouvernement de coalition qui associe le parti Syriza du Premier ministre Alexis Tsipras (gauche radicale) à celui des Grecs indépendants (ANEL, droite nationaliste) ait obtenu 155 voix lors du vote par appel nominal. Les deux partenaires détiennent en effet 155 des 300 sièges à la Vouli (Parlement), alors que 144 des 299 législateurs présents ont voté contre.
Ce vote de confiance a été organisé peu avant que le gouvernement ne doivent mettre en musique les réformes exigées par les créanciers internationaux (retraites, impôts, fiscalité) dans le cadre du plan d'aide.
Si ces derniers sont satisfaits, cela devrait ouvrir la voie à la recapitalisation du secteur bancaire grec d'ici la fin de l'année ainsi qu'au lancement des négociations sur la réduction de la dette, deux points considérés comme cruciaux en vue de s'assurer que le fardeau de la dette grecque reste supportable et de stimuler la reprise de l'économie grecque.
"Notre calendrier est audacieux, mais avec les objectifs précis. Notre premier objectif est d'achever la première évaluation du programme (de réformes) en novembre", a déclaré M. Tsipras devant le Parlement peu avant le vote.