Dernière mise à jour à 09h27 le 24/11
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Dimanche, le challenger conservateur Mauricio Macri a radicalement changé la politique argentine, chassant de la présidence le mouvement péroniste au pouvoir avec la promesse de libéraliser l'économie de son pays en difficulté et de mettre fin à une culture politique de la division. M. Macri, fils d'un magnat de la construction d'origine italienne, a remporté l'élection en exploitant la frustration des Argentins face à une croissance anémique, une forte inflation et la corruption, et va à présent devenir le troisième chef de l'Etat non-péroniste depuis la fin du régime militaire en 1983.
Les deux précédents n'avaient pas été au bout de leur mandat ; Raul Alfonsin avait démissionné après six mois au début de 1989 alors que l'hyperinflation a fait rage, et Fernando de la Rua avait fui le palais présidentiel dans un hélicoptère pendant la dépression 2001-2002. Cela constitue sans doute un rappel des difficultés que les syndicats péronistes, les gouverneurs des États et les opposants au Congrès pourraient causer à M. Macri s'il ne réussit pas à remettre l'économie sur la voie d'une croissance rapide.
Après une campagne imprévisible qui a vu s'opposer les Argentins pauvres reconnaissants envers les généreux programmes de protection sociale aux autres exaspérés par les chaînes qui entravent l'économie du pays, Mauricio Macri va devoir lancer des réformes pro-business sans pour autant porter préjudice aux pauvres. « Nous avons dit, depuis Tierra del Fuego dans le Sud à Jujuy dans le Nord, que nous devons construire une Argentine avec zéro pauvreté, et c'est ce que nous allons faire ensemble », a déclaré M. Macri ses partisans en liesse dimanche soir.
Il a battu le candidat de gauche du parti au pouvoir, Daniel Scioli ; les électeurs ont sanctionné la présidente sortant Cristina Fernandez pour sa gestion de l'économie et son style de leadership pour le moins rugueux. M. Macri, 56 ans, fait face à un certain nombre de défis économiques : le ralentissement de la croissance est alimenté par des dépenses non durable, l'inflation est bien au-dessus de 20% et les contrôles des capitaux ont eu l'effet inverse de ce qui était escompté, amenant les réserves de change au plus bas en neuf ans. Mauricio Macri, qui a effectué deux mandats comme maire de Buenos Aires, a promis de démanteler le réseau de contrôle des changes et les restrictions commerciales qui ont dissuadé les investisseurs et entravé cette croissance.
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