Dernière mise à jour à 14h11 le 13/01
Dix marins américains ont été arrêtés et placés en détention mardi par l'armée iranienne sur l'île de Farsi dans le Golfe arabo-persique, qui a par ailleurs saisi deux petits navires de l'US Navy qui auraient dérivé dans les eaux territoriales iraniennes, ont rapporté des médias américains. Téhéran a ensuite accepté de les relâcher.
On ne sait pas avec certitude si les marins à bord de ces embarcations fluviales se trouvaient dans les eaux terroririales iraniennes avant leur arrestation, ont noté les autorités du Pentagone, citées par la chaîne de télévision NBC.
Les marins, neuf hommes et une femme, effectuaient une mission d'entraînement dans le Golfe entre le Koweït et Bahreïn lorsque leurs embarcations ont connu un "problème mécanique", avant de dériver dans les eaux revendiquées par l'Iran et d'être arrêtés par les forces navales des Gardiens de la révolution islamique.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'est entretenu par téléphone avec des responsables iraniens afin d'obtenir la libération de ces marins. Selon un responsable américain cité par NBC, l'Iran a compris qu'il s'agissait d'une erreur et a accepté de libérer les Américains dans les eaux internationales d'ici quelques heures.
Le porte-parole de la Maison Blanche Josh Earnest a confié aux médias américains que les marins étaient en sécurité et qu'ils seraient rapidement libérés. Le porte-parole du Pentagone Peter Cook a également confirmé que l'armée américaine, après avoir contacté Téhéran, avait obtenu l'assurance que l'équipage et les bateaux seraient "restitués promptement".
Cet incident s'est produit au moment où Washington et la communauté internationale envisagent de lever certaines sanctions à l'encontre de l'Iran dans le cadre de l'application de l'accord historique conclu en juillet dernier à Vienne sur le programme nucléaire iranien.
De nouvelles tensions ont toutefois récemment éclaté après que les Etats-Unis eurent dénoncé le mois dernier un tir de roquettes près de bâtiments de l'US Navy dans le Golfe, le qualifiant d'action "hautement provocatrice".