Dernière mise à jour à 08h22 le 22/01
Selon les conclusions d'une enquête britannique très attendue publiée jeudi, et immédiatement qualifiée de « blague » par la Russie, le président russe Vladimir Poutine a probablement été personnellement responsable de l'approbation de l'empoisonnement mortel dans un hôtel chic de Londres d'un ancien agent de renseignement du KGB réfugié en Grande-Bretagne et devenu un opposant féroce du leader russe.
Ces conclusions, qui arrivent près d'une décennie après qu'Alexandre Litvinenko ait succombé aux effets du polonium radioactif déposé dans sa tasse de thé vert au Millenium Hôtel de Londres, n'a pas manqué de soulever des tensions entre Londres et Moscou. La veuve d'AlexandreLitvinenko a appelé jeudi la Grande-Bretagne à expulser les responsables du renseignement russes et à adopter de nouvelles sanctions en représailles à l'assassinat, ce qui est plus qu'improbable, le Royaume-Uni ayant besoin de ménager la Russie dans la campagne actuellement en cours contre Daech en Syrie.
L'enquête a révélé que deux hommes ont délibérément empoisonné Litvinenko, et ont été presque certainement travaillé pour le compte de l'agence de renseignement russe FSB. Les deux assassins présumés, dont les noms ont été donnés-Andrei Lougovoï et Dimitri Kovtun- sont actuellement en Russie, et le gouvernement russe a repoussé toutes les demandes britanniques pour obtenir leur extradition. Andreï Lougovoï, un ancien officier du KGB, est aujourd'hui également un membre du parlement russe. Jeudi, il a qualifié les allégations portées contre lui d'« absurdes ». Dimitri Kovtun, aujourd'hui homme d'affaires, n'a pas répondu aux demandes de commentaires, se contentant de dire aux journalistes russes qu'il voulait en savoir plus sur le rapport avant d'y répondre.
Les conclusions de l'enquête, énoncées sur 328 pages, affirment que Vladimir Poutine avait un motif personnel de vouloir la mort d'Alexandre Litvinenko, et que le président aurait probablement approuvé une opération risquée d'assassinat de l'ex-agent du KGB sur le sol britannique. L'assassinat a été décrite par un comité parlementaire britannique comme « une attaque nucléaire miniature dans les rues de Londres ». Le ministère russe des Affaires étrangères a rapidement rejeté les conclusions du rapport,les qualifiantde « politiquement motivées » et dit regretter « que l'affaire strictement criminelle ait été politisée et ait assombri l'atmosphère générale des relations bilatérales ».
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