Dernière mise à jour à 10h48 le 22/04
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Le crime était inimaginable. Un meurtre de masse dans des proportions dévastatrices - 77 morts, pour être exact - perpétré contre des innocents, beaucoup d'entre eux n'ayant pas plus de 25 ans. Le cadre était idyllique –était, car plus jamais il ne pourra être considéré de cette façon. Une petite île norvégienne appelée Utoya faisant saillie dans un lac glaciaire, non loin d'Oslo. Un site populaire pour les camps d'été, et en cet été particulier de 2011, qui abrite la plus grande organisation politique de jeunesse de la Norvège, la Ligue de la jeunesse des travailleurs.
Et le tueur ? Son nom est connu du monde entier et fait frémir : Anders Behring Breivik. Après avoir été reconnu coupable de terrorisme en 2012, Breivik a été condamné à 21 ans derrière les barreaux –ce qui, peut-être, peut sembler bien court pour beaucoup de personnes face à l'horreur du crime, mais qui est le maximum que la Norvège permet (avec une possibilité d'extension). Depuis, il passe son temps dans ce qui a souvent été appelé le système de la prison le plus « humain » et le plus luxueux du monde. Mais cette réputation n'a apparemment pas été suffisante pour Breivik. Il a poursuivi le gouvernement norvégien, affirmant que les autorités violaient la Convention européenne des droits de l'homme en le plaçant dans l'isolement. Ses conditions de vie, a-t-il dit, sont « inhumaines ».
Mercredi, un tribunal de district d'Oslo a conclu qu'il avait raison. « L'interdiction des traitements inhumains et dégradants représente une valeur fondamentale dans une société démocratique », a statué la Cour, selon l'Associated Press. « Cela s'applique quoi qu'il en soit -et également dans le traitement des terroristes et des assassins ». L'AP a rapporté que le tribunal a recommandé au gouvernement de lever certaines restrictions sur la vie sociale de Breivik. Par exemple, il pourrait être autorisé à rencontrer d'autres détenus dans la section de haute sécurité, ou parler à son avocat sans un mur de verre les séparant. Selon la justice norvégienne, les autorités n'ont pas été suffisamment attentives à la santé mentale de Breivik. Le gouvernement a été condamné à payer les frais juridiques de Breivik, l'équivalent de 41 000 Dollars US, mais aucune directive spécifique n'a été donnée sur la façon dont les conditions de vie du tueur de masse doivent être changées.
Depuis 2013, Breivik est incarcéré dans la prison de Skien, où ses conditions « inhumaines » comprennent trois cellules privées (pour dormir, étudier et faire de l'exercice), un ordinateur (mais pas d'Internet), des conversations téléphoniques avec une « amie » et la possibilité de jouer à des jeux vidéo, de regarder la télévision et de lire les journaux à volonté. Breivik s'était déjà plaint que son café était trop froid et qu'il lui manquait une crème hydratante… inutile de dire que tout le monde n'est pas d'accord avec cette décision, loin s'en faut : « C'est pathétique », a déclaré à l'AP Lisbeth Royneland, qui a perdu sa fille de 18 ans, tuée par Breivik, au début du procès. « C'est une farce ».
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