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Brésil: le président par intérim promet d'améliorer l'économie

Xinhua | 14.05.2016 10h45

Le président brésilien par intérim Michel Temer a promis jeudi de relancer la croissance économique et de supprimer les postes de la fonction publique non nécessaires, réfutant les accusations selon lesquelles le gouvernement réduirait les dépenses sociales.

Dans son premier discours en tant que président par intérim, l'ancien vice-président a souligné l'urgence de former un gouvernement de "salut national" pour "surmonter la grave crise" que traverse le Brésil.

M. Temer s'est exprimé au palais présidentiel du Planalto quelques minutes seulement après le départ de Mme Rousseff, suspendue de ses fonctions par le Sénat en l'attente du procès en destitution qui lui est intenté pour avoir maquillé les comptes publics.

Entouré de son nouveau gouvernement et d'autres responsables, M. Temer a noté que le dialogue était la première étape pour surmonter les difficultés et relancer la croissance économique.

"Personne n'a la meilleure solution pour entreprendre les réformes nécessaires, mais le gouvernement, le parlement, la société [...] trouveront ensemble une solution", a-t-il indiqué.

M. Temer a déclaré vouloir stimuler les accords de partenariat public-privé afin de "créer de l'emploi dans le pays" et entreprendre des réformes.

M. Temer a souligné le besoin de préserver la crédibilité du Brésil sur le marché international "afin que les entrepreneurs et les travailleurs soient enthousiastes, investissent et emploient de nouveau au Brésil".

Vice-président du pays depuis cinq ans, M. Temer a démenti les accusations du Parti des travailleurs de Mme Rousseff selon lesquelles il réduirait les dépenses sociales.

"Nous savons tous que le Brésil est un pays pauvre et je réaffirme en lettres capitales que nous conserverons les programmes sociaux. [...] Ce sont des projets qui ont bien fonctionné et nous améliorerons leur gestion".

Il a en outre ajouté qu'il voulait "en finir avec cette habitude qu'ont les gouvernements de détruire ce qu'ont fait les gouvernements précédents". "Il faut respecter ce qui a été fait et l'améliorer", a-t-il estimé.

"Nous avons déjà supprimé quelques ministères du gouvernement et nous ne nous arrêterons pas là", a-t-il ajouté, précisant que le gouvernement cherchait à supprimer les postes de la fonction publique non indispensables.

M. Temer a également indiqué que l'enquête sur la corruption au sein de l'entreprise publique Petrobras "devait être protégée".

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Wei SHAN)
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