La France organise une conférence pour rétablir le dialogue entre Israéliens et Palestiniens

La France organise ce vendredi au Quai d'Orsay à Paris une conférence ministérielle destinée à relancer le dialogue entre Israéliens et Palestiniens, en l'absence notoire des deux parties concernées.

Intitulée "Initiative pour la paix au Proche-Orient", la conférence réunit vendredi au ministère français des Affaires étrangères une trentaine de délégations, notamment des Etats-Unis, de Russie, de Chine, ainsi que de plusieurs pays arabes et européens.

Sont également représentées plusieurs organisations comme la Ligue arabe, l'ONU, avec son secrétaire général Ban Ki-moon, ou encore l'Union européenne, avec sa haute représentante chargée des Affaires extérieures, Federica Mogherini.

Les deux parties intéressées, Israéliens et Palestiniens, seront néanmoins absentes car "aujourd'hui, tout est bloqué", a déploré vendredi matin sur France Info le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault.

"Il faut tout faire pour créer les conditions d'un dialogue et d'une négociation directe entre Israéliens et Palestiniens", a-t-il souligné, précisant que l'objectif est de "créer un climat de confiance pour que les parties puissent discuter et négocier".

Sur son site Internet, le Quai d'Orsay explique que "la France a souhaité prendre cette initiative politique parce que la situation en Israël et dans les Territoires palestiniens se dégrade en l'absence de perspective de négociations".

Le ministère indique que la conférence se déroulera en deux étapes : un état des lieux de la situation, puis la préparation d'une conférence internationale prévue d'ici la fin de l'année.

"Les ministres des Affaires étrangères des pays invités et les partenaires internationaux dresseront un état des lieux de la situation sur le terrain et de la solution des deux Etats", puis "un échange aura lieu sur les modalités de préparation d'une conférence internationale, qui se tiendra d'ici la fin de l'année, autour des Israéliens et des Palestiniens", est-il précisé.

Enfin, le ministère estime que "la solution des deux Etats (...) est la seule solution à même de permettre une résolution juste et durable du conflit".