Dernière mise à jour à 14h13 le 22/08
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé vendredi la communauté internationale à mettre fin aux pratiques inhumaines de traite d'êtres humains et à protéger les migrants et les réfugiés, à la veille de la Journée mondiale de la lutte contre la traite d'êtres humains.
"Des dizaines de millions de personnes cherchent refuge désespérément à travers le monde. [...] Les migrants et les réfugiés se heurtent à des obstacles physiques et bureaucratiques colossaux. Malheureusement, ils sont aussi exposés à des violations de leurs droits fondamentaux et menacés d'exploitation par les trafiquants", a indiqué M. Ban.
"Nous devons encadrer les migrations en mettant l'accent sur les droits et la sécurité et créer des voies d'entrée des migrants et des réfugiés qui soient suffisantes et accessibles, avant de nous attaquer aux causes profondes des conflits, à savoir la pauvreté extrême, la dégradation de l'environnement et les autres crises qui forcent les populations à franchir des frontières, des mers et des déserts", a-t-il souligné.
Afin de mettre fin à ces pratiques inhumaines, il faut aller plus loin dans la protection des migrants et des réfugiés, en particulier des jeunes, des femmes et des enfants, a souligné le chef de l'ONU, ajoutant que ces questions seront abordées lors du sommet de l'ONU pour les réfugiés et les migrants, qui aura lieu le 19 septembre à New York.
Ce sommet visera notamment à appeler la communauté internationale à s'engager de nouveau à redoubler d'efforts pour lutter contre la traite des êtres humains et le trafic de migrants et de réfugiés, et à promouvoir le respect du droit, des normes et des dispositifs applicables à l'échelle internationale.
"J'appelle toutes les nations, qu'il s'agisse des pays d'origine, de transit ou de destination, à reconnaître que nous avons une responsabilité commune. [...] J'encourage donc tous les Etats à adopter et appliquer la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée, son protocole relatif à la traite et tous les instruments internationaux essentiels relatifs aux droits de l'homme", a conclu le secrétaire général.